Équitation: Une nouvelle discipline au cœur de la politique nationale du sport

Le sport équestre attire de plus en plus de jeunes ivoiriens
Le sport équestre attire de plus en plus de jeunes ivoiriens
Le sport équestre attire de plus en plus de jeunes ivoiriens

Équitation: Une nouvelle discipline au cœur de la politique nationale du sport

Le 27/12/21 à 21:01
modifié 28/12/21 à 10:23
L’équitation fait désormais partie des sports que la tutelle va particulièrement aider à se structurer et à prendre de l’envergure dans le pays. Grâce au leadership du président Stéphane Ouégnin, le gouvernement a perçu l'impact de ce sport sur le développement humain et surtout sur l’emploi-jeune. En effet, les métiers qui gravitent autour de ce sport sont nombreux et variés. On y trouve des instructeurs, des animateurs poney, des cavaliers professionnels, des directeurs de centre équestre, responsables d'écurie, groom, cavalier de spectacle équestre, moniteur d'équitation, palefrenier soigneur etc. Une mine d’or sur laquelle le ministère des

Sports et du Développement de l’Économie sportive compte s’appuyer pour aider le gouvernement à résorber l’épineux problème de l’emploi-jeune, au-delà du bénéfice sportif.

Dès lors on comprend l’empressement du directeur général de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) à signer une convention avec la Fédération ivoirienne d’équitation (Fie) et à ouvrir les portes de l’institut à ce sport olympique.

La semaine dernière, la Direction générale des sports a tenu une importante réunion avec la Fédération ivoirienne d’équitation (Fie), en présence d’un représentant de la Fédération équestre internationale (Fei), Mme Suzan Mcken. La rencontre qui était élargie au Comité national olympique (Cno) était un prétexte pour la tutelle de ramener définitivement la quiétude autour de la maison équestre.

Toutes les parties convoquées ont répondu présent, sauf le groupe des dissidents. Sans excuse. Ce qui a été perçu comme un manque de respect à l’égard de l’autorité, qui avait pourtant créé cette tribune pour permettre aux uns et aux autres de partir du bon pied. Bref, au sortir de cette rencontre de haut niveau, l’on a décidé de tirer une croix sur la parenthèse de la dernière assemblée générale élective.

Surtout que dernièrement, une mission sur le terrain a démontré que la majorité des clubs que l’on avait présentés comme contestataires n’en sont pas en réalité. Ils ne remplissent aucune condition. En tout cas pas, celles mentionnées dans les statuts et règlements de la Fédération ivoirienne d’équitation. Sur 12 écuries signataires de la pétition en question, très peu peuvent réellement revendiquer la qualité de clubs, avec 10 chevaux, 10 box et à jour de leur cotisation. De l’écurie de la Paix de Port-Bouët à celle d’Akwaba en passant par Ivoire Sable, il n’y a aucun box. Les chevaux sont pour la plupart parqués sous des hangars de fortune.

« On n’a pas de gros moyens pour faire de vrais box. On essaye de faire avec les moyens qu’on a », nous souffle un jeune palefrenier lors de notre passage à l’écurie Ivoire où une dizaine de chevaux sont parqués sous trois grands hangars. Dans les écuries de la Paix et de Port-Bouet la situation est plus triste. Aucun abri pour cheval n’existe sur le site. « Ici, vous trouverez des éleveurs et des importateurs de chevaux », nous renseigne un jeune homme trouvé sur le site de l’écurie de la Paix.

En revanche, les écuries Cravache d’Or et Sabot du Désert disposent des installations qui tirent vers un club d’équitation. Dans ces deux écuries, l’on a pu dénombrer une dizaine de chevaux bien entretenus, 3 box en terre battue et plusieurs hangars.

Le 27/12/21 à 21:01
modifié 28/12/21 à 10:23