Dans le cadre du programme « Eau pour tous », le ministère de l’Hydraulique, à travers la direction des projets, organise, du lundi 20 au mardi 28 décembre, un atelier bilan avec les chefs des quarante projets hydrauliques en cours en Côte d’Ivoire.

L’objectif de cet atelier est de faire le bilan de la première phase du programme d’Amélioration des performances techniques et financières du secteur de l’eau potable (Aptf) et de définir les orientations de la deuxième phase.

Spécifiquement, il s’agira pour les chefs de projets de passer en revue la mise en œuvre des activités effectuées jusqu’en décembre, mettre en relief les éventuels écarts par rapport aux attentes de tous les projets d’adduction en eau potable et définir les prochaines orientations du programme.

« L’atelier vient à point nommé, car il s’agit de mettre de l’ordre dans les projets et faire en sorte que les différents chefs de projets se mettent au travail avec rigueur et efficacité », a indiqué Djaha Koffi Antoine, conseiller technique du ministre Tchagba Laurent, chargé des opérations, en procédant à l’ouverture de l’atelier. Il a demandé aux différents chefs de projets d’être assez précis et concis en donnant les informations de sorte à savoir avec exactitude le taux d’avancement et de décaissement des différents projets.

Abé Koffi Thérèse, directrice en charge des coordinations des projets au ministère de l’Hydraulique et coordonnatrice du programme Aptf, pour sa part, a souligné qu’il s’agit également à travers cet atelier, outre le bilan, de corriger ce qui devrait l’être et préparer une deuxième phase du projet Aptf.

Selon elle, le programme ‘’Eau pour tous’’ est un programme conçu par l’État ivoirien et mis en œuvre par le ministère de l’Hydraulique en vue de faire face au déficit d’adduction en eau potable en Côte d’Ivoire. Dans sa mise en œuvre, plusieurs programmes et projets ont été initiés. Il vise à régler dans les quatre prochaines années (2020 à 2023) la question de la déserte en eau potable.

La phase 1 a concerné Abidjan et sa périphérie. Et à l’issue de cette phase, il a été constaté des besoins supplémentaires.

C’est pourquoi, ajoute-elle, dans l’optique de planifier efficacement la phase 2, qui devra couvrir tout le territoire, des études devront être menées afin d'évaluer précisément les besoins. D’où la nécessité de l’atelier qui servira donc de cadre d’orientation pour une bonne planification.

Faut-il le rappeler, l’Aptf a permis à 155 sous-quartiers d’Abidjan de bénéficier de l’eau potable. Il est à un taux de 70% de réalisation. Il va s’achever bientôt. Il a couté à l’état ivoirien 47 milliards de Fcfa.

JEAN BAVANE KOUIKA