Journées de la Fonction publique/Amadou Coulibaly : « L’administration ivoirienne est solide »

Les panélistes ont donné leurs avis sur les principaux instruments de promotion du service public. (Dr)
Les panélistes ont donné leurs avis sur les principaux instruments de promotion du service public. (Dr)
Les panélistes ont donné leurs avis sur les principaux instruments de promotion du service public. (Dr)

Journées de la Fonction publique/Amadou Coulibaly : « L’administration ivoirienne est solide »

Le 14/12/21 à 21:58
modifié 14/12/21 à 21:58
En dépit de la présence de quelques ‘‘brebis galeuses’’ en son sein, ce qui est inhérent à toute organisation humaine, « l’administration publique ivoirienne repose encore sur des bases solides ». C’est la conviction qu’a partagée, hier, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, avec l’auditoire d’un panel organisé par le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration (Mfpma) dans le cadre des Journées de la Fonction publique (Jfp), qui se tiennent du 13 au 17 décembre.
Le ministre et les autres panélistes, notamment, la directrice du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), Awa Dosso, l’inspecteur général au ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Mathurin Boli Bi Irié, le préfet Charles Yao Kouassi, et le Dr Ernest Atté Boka, ont débattu sur le thème : « Comment promouvoir le rôle du service public dans la réalisation du progrès social ».
Amadou Coulibaly s’est appesanti sur la solidité des fondements et la capacité de résilience de l’administration ivoirienne. « Malgré les deux décennies de crise qu’a connues le pays et le pic de la crise post-électorale de 2011, la fonction publique a continué d’assurer le service public. Si notre administration n’était pas forte, la Côte d’Ivoire se serait effondrée », a relevé le porte-parole du gouvernement.

Selon lui, les Ivoiriens sont majoritairement satisfaits du service public et qu’il est inconcevable de généraliser les actes de quelques ‘‘égarés’’. Pour Amadou Coulibaly, c’est d’ailleurs la force d’organisation de la Fonction publique qui a permis au Président de la République, Alassane Ouattara, de conduire la Côte d’Ivoire à son niveau de développement actuel. Une décennie de performance marquée par la construction de plus de 40 000 salles de classe dans le primaire, de 320 établissements secondaires, l’électrification de plus de 80 % des villages et le relèvement du taux d’accès à l’eau potable de 33 % à près de 85 %.
L’invité du Mfpma a, par ailleurs, appelé les Ivoiriens à dénoncer les mauvaises pratiques de leurs compatriotes. « Il n’y a pas de honte à dénoncer celui qui fait mal son travail », a martelé Amadou Coulibaly. Il est temps, a-t-il poursuivi, « que nous changions de mentalité et que nous nous inscrivions dans la vision du Chef de l’Etat, qui a inscrit la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dans ses priorités ».
Awa Dosso et Charles Kouassi ont, tour à tour, mis l’accent sur le rôle de l’administration publique et les principes qui la guident. « Le rôle des fonctionnaires et agents de l’Etat, c’est de servir et d’aider. Ils sont la mamelle opérationnelle de l’Etat », a expliqué le président du Réseau des diplômés de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Avant d’ajouter que le fonctionnaire est un instrument de mise en œuvre du service de l’Etat. Il doit faire en sorte que l’administration ne soit pas « à genou ».
La cheville ouvrière des Journées de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, s'est, au terme des échanges, félicitée de la qualité du débat. Elle a marqué sa volonté d'aller de l'avant pour faire bouger les lignes et ''assainir'' durablement l'administration publique ivoirienne. Elle a appelé tous les acteurs du service public à avoir à cœur d'accomplir leurs tâches en toute conscience et avec professionnalisme.


Le 14/12/21 à 21:58
modifié 14/12/21 à 21:58