Réconciliation nationale : L’Union africaine et l’Ong Aube nouvelle lancent un projet




Les représentants de l’Union africaine, le partenaire opérationnel et les membres du cabinet du ministre KKB engagés pour panser les blessures des évènements liés à la vie politique en Côte d’Ivoire. (Photos : Dr)
Les représentants de l’Union africaine, le partenaire opérationnel et les membres du cabinet du ministre KKB engagés pour panser les blessures des évènements liés à la vie politique en Côte d’Ivoire. (Photos : Dr)
Les représentants de l’Union africaine, le partenaire opérationnel et les membres du cabinet du ministre KKB engagés pour panser les blessures des évènements liés à la vie politique en Côte d’Ivoire. (Photos : Dr)

Réconciliation nationale : L’Union africaine et l’Ong Aube nouvelle lancent un projet

Le 03/12/21 à 23:24
modifié 03/12/21 à 23:24
L’Union africaine veut enraciner la culture du dialogue et du vivre-ensemble dans les communautés de la Côte d’Ivoire. Dans ce cadre, elle a initié un projet dénommé « Sous le baobab avec l’Union africaine » en partenariat avec l’Ong Aube nouvelle dirigée par l’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié.

Un projet qui va se dérouler dans cinq localités du pays à savoir Bouna, Béoumi, Daoukro, Dabou et Toumodi, du 5 au 10 décembre. Le lancement dudit projet a eu lieu le 3 décembre, au siège de l’institution panafricaine situé aux Deux-Plateaux-les Vallons.

La représentante spéciale du président de la Commission de l’Union africaine, Joséphine Charlotte Mayuma Kala, a salué les efforts consentis par l’État de Côte d’Ivoire en matière de réconciliation, de cohésion nationale et de sécurité.

Aussi, a-t-elle expliqué que le projet « Sous le baobab avec l’Union africaine » est un projet intercommunautaire qui vise à accompagner les efforts déployés par l’État de Côte d’Ivoire.

Ce projet se veut, poursuit-elle, un moyen de prévention de conflits et de troubles pour les échéances électorales futures, afin de ne plus retomber dans les moments sombres des années antérieures.

« Les acquis de la réconciliation et les efforts de cohésion communautaire sont à renforcer dans un contexte où de nouveaux affrontements ont divisé le pays, causé la mort d’environ 85 personnes et occasionné des dégâts matériels importants », a-t-elle affirmé.

Quant au choix du baobab qui est un immense arbre d’Afrique comme image, la représentante spéciale du président de la Commission de l’Union africaine a souligné qu’il incarne la diplomatie préventive et qu’en faisant référence à lui, le projet colle à la réalité culturelle des communautés ivoiriennes et la rend plus accessible à l’entendement collectif malgré la diversité.

« Ce projet permettra de faire sortir des résolutions et des recommandations comme celles qui ont été comptabilisées par le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale à l’occasion de la célébration de la Journée de la paix le 15 novembre à Yamoussoukro », a précisé Joséphine Charlotte Mayuma Kala.

Qui a déclaré que les actions de la nouvelle structure se déploieront, sans trêve, dans cinq localités du territoire national jusqu’à la présidentielle de 2025. Pour sa part, Théophile Tohu, représentant le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, a indiqué que la vision de l’Union africaine et de l’Ong Aube nouvelle s’inscrit dans celle de son ministère en vue de ramener la paix et la cohésion au sein des couches sociales du pays.

Par la suite, il a encouragé les équipes qui seront déployées dans les localités sus mentionnées à faire preuve de résilience et de patience auprès des populations marquées par les violences de la présidentielle de 2020. A son tour, le président de l’Ong Aube nouvelle, Vincent Toh Bi Irié, s’est dit déterminé pour accompagner les bonnes initiatives du gouvernement à travers ce projet avec une approche différente.

A l’en croire, les actions qui seront menées par son équipe sur le terrain durant cinq jours à savoir du 6 au 10 décembre vont redonner la confiance aux populations des localités choisies afin qu’elles recherchent les causes de leurs déchéances et évoquent des solutions qui vont les lier et les stabiliser.

AMINATA DIARRASSOUBA (STAGIAIRE)


Le 03/12/21 à 23:24
modifié 03/12/21 à 23:24