Man/Relance de l'aquaculture à Dompleu : Sidi Touré et la Fao redonnent espoir aux pisciculteurs

Le ministre Sidi Touré a salué l'appui de la Fao. (Dr)
Le ministre Sidi Touré a salué l'appui de la Fao. (Dr)
Le ministre Sidi Touré a salué l'appui de la Fao. (Dr)

Man/Relance de l'aquaculture à Dompleu : Sidi Touré et la Fao redonnent espoir aux pisciculteurs

Le 02/12/21 à 17:47
modifié 02/12/21 à 17:47
Le représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture (Fao), Samy Gaiji et le ministre Sidi Tiémoko Touré, chargé des Ressources animales et halieutiques, ont séjourné à Man, récemment.

Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la politique de développement de la pêche et de l’aquaculture en vue de combler le besoin des Ivoiriens en produit halieutique et donner un souffle nouveau au secteur de l’aquaculture.

Les deux personnalités ont visité le barrage pour la retenue d’eau de la station, l’entrepôt réhabilité pour les aliments des poissons et les étangs piscicoles de la station d’alevinage de Dompleu détruits pendant la crise militaro-politique. Cette station est en train d’être rénovée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture (Fao).

« C’est un honneur d’accueillir le ministre dans la station d’alevinage de Dompleu qui est une station où nous sommes intervenus, depuis plus d’un an et demi. Et nous allons discuter des livrables effectués, qui sont assez conséquents dans la promotion de l’aquaculture dans la zone, mais aussi parler des projets d’avenir afin de continuer à dynamiser, dans la région du Tonkpi, la production en aquaculture-pisciculture surtout chez les familles qui sont dans le besoin au niveau économique. Selon nous, c’est une première visite technique et nous espérons que le ministre sera satisfait des travaux puisque nous allons aussi les relever, pour les années à venir, au niveau de notre investissement dans l’aquaculture », a déclaré Samy Gaiji.

Quant au ministre, il a souligné que la Côte d’Ivoire ne couvre qu’à peine 17% de ce qu’elle consomme en termes de poisson. Pour lui, l’alternative trouvée en la matière au-delà de la pêche qui n’est pas viable en termes de durabilité, c’est d’aller vers la réalisation de champs aquacoles. « C’est une option qui a été prise par le gouvernement, depuis déjà quelques mois. Et la Fao est un acteur principal qui nous aide à la matérialisation de cette ambition », a relevé le ministre Sidi Touré.

Dans cette station d’alevinage de Dompleu, l’ambition, a indiqué Sidi Touré, c’est de produire des alevins en quantité en vue de pouvoir certes alimenter la région mais aussi la sous-région.

Pour lui, la matière aquacole est du domaine rural et c’est véritablement de cela que vivent les populations. « Pour nous, c’est une meilleure façon d’adresser la problématique de la sécurité alimentaire mais aussi de la fragilité des foyers spécifiquement par rapport aux revenus qu’ils vont engranger. C’est une stratégie qui nous permet d’atteindre tous nos objectifs dans le domaine rural », a-t-il déclaré.


Le 02/12/21 à 17:47
modifié 02/12/21 à 17:47