Violences basées sur le genre: L’UE sensibilise la Société civile et des élèves de plus de 200 collèges de Yopougon

Antonio Dal Borgo (en costume), représentant de l'Ue, s'est dit satisfait de cette initiative. (Edouard Koudou)
Antonio Dal Borgo (en costume), représentant de l'Ue, s'est dit satisfait de cette initiative. (Edouard Koudou)
Antonio Dal Borgo (en costume), représentant de l'Ue, s'est dit satisfait de cette initiative. (Edouard Koudou)

Violences basées sur le genre: L’UE sensibilise la Société civile et des élèves de plus de 200 collèges de Yopougon

Le 02/12/21 à 12:04
modifié 02/12/21 à 12:04
De nombreuses Ong et au moins 400 élèves issus d’environ 200 établissements secondaires, tous de la commune de Yopougon, ont participé à un atelier de sensibilisation aux violences basées sur le genre (Vbg).

Cette formation qui s’inscrit dans le cadre des sept jours d’activisme contre toutes formes de discriminations et de violences, a eu pour cadre les locaux de la communauté Villaregia.

Lors d’une visite sur le lieu de la formation (sis dans la cour de l’Eglise catholique Saint Laurent), le mercredi 1er décembre 2021, Antonio Dal Borgo, responsable des appuis en matière de Droits de l’Homme, gouvernance démocratique et société civile auprès de la Délégation de l’Union européenne (Ue) en Côte d’Ivoire, a décliné le bien-fondé de cette initiative.

Pour lui, à l’instar des années précédentes, son institution n’est pas restée indifférente à l’initiative des sept jours d’activisme.

Ainsi, la Délégation a contribué à la formation et à la sensibilisation des jeunes et Ong à hauteur de 323 millions de FCfa sur différentes questions et thématiques : l’autonomisation des jeunes filles ; les rôles et l’inclusion des jeunes filles dans la société, et la lutte contre toutes formes de discriminations et de violences basées sur le genre ; la lutte contre les grossesses précoces ; l’instruction et l’éducation.

Ce, en vue de parvenir à une égalité d’opportunités pour les jeunes filles et les femmes. « Ce sont des thématiques qui nous tiennent à cœur. Cela fait partie de l’Adn de l’Union européenne et de la colonne vertébrale de sa politique d’aide au développement », a-t-il savoir.

Plusieurs Ong basées à Yopougon ont pris part à cette formation. (Edouard Koudou)
Plusieurs Ong basées à Yopougon ont pris part à cette formation. (Edouard Koudou)



Le projet est porté par la communauté Villaregia basée à Yopougon. Cette communauté a été retenue pour la formation après un appel à candidatures.

Dans la mise en œuvre du programme, selon le coordonnateur Beda Hubert, les violences basées sur le genre et la prévention des grossesses en milieu scolaire étaient principalement les deux thèmes développés dans la journée. 400 élèves répartis en trois groupes en ont pris part. Chaque journée, pendant trois jours, ceux-ci y participaient par groupe d’au moins 90 élèves.

Ces derniers devront, à leur tour, répercuter cet enseignement sur leurs camarades, en mettant en place « des clubs de paix » dans leurs établissements respectifs. En ce qui concerne la Société civile, il s’agissait de renforcer les capacités des Ong dans la prise en charge holistique des mineurs.

Mme N’Guessan Kima de la Direction de la vie scolaire au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a exprimé sa reconnaissance à la communauté Villaregia.

A l’en croire, c’est une communauté qui donne beaucoup d’enseignements, de repères et de directives aux élèves qui, parfois, ont plusieurs difficultés dans leur parcours scolaire et leur adolescence.



Le 02/12/21 à 12:04
modifié 02/12/21 à 12:04