Souveraineté numérique en Afrique: L’Africa Open Innovation Summit donne le ton !

Ce rendez-vous inaugural a été marqué par de nombreux ateliers et panels. (DR)
Ce rendez-vous inaugural a été marqué par de nombreux ateliers et panels. (DR)
Ce rendez-vous inaugural a été marqué par de nombreux ateliers et panels. (DR)

Souveraineté numérique en Afrique: L’Africa Open Innovation Summit donne le ton !

Le 27/11/21 à 22:35
modifié 27/11/21 à 22:35
La première édition de l’Africa Open Innovation Summit (Aois) a refermé ses portes dans la soirée du 26 novembre, à l’hôtel Radison Blu, à Port-Bouët (Abidjan).

Deux jours durant, les acteurs de l’industrie digitale africaine se sont côtoyés pour adresser les problèmes liés à la transformation digitale du continent. Ce rendez-vous inaugural a mis l’accent sur la technologie de l’hébergement des données (cloud) et celle des logiciels accessibles (open source). Deux aspects décisifs pour la souveraineté digitale en Afrique. D’où le thème retenu : «Cloud et open source, opportunités pour la souveraineté numérique en Afrique».
Si ces termes techniques sont inconnus de nombreux utilisateurs du numérique, ils représentent pourtant la clé du fonctionnement digital mondial, et s’impose de plus en plus dans l’environnement économique. C’est ce qu’a expliqué Christelle Assirou, commissaire générale de l’Aois. «Le cloud et l’open source constituent aujourd’hui les piliers de la transformation digitale à travers le monde. Tous les systèmes d’information fiables et durables sont basés et conçus dans des environnements cloud. Par ricochet, il s’agit d’instruments incontournables de l’environnement économique et des affaires de nos jours», a-t-elle fait savoir.
Poursuivant, elle a relevé les enjeux que représentent ces technologies pour le continent africain. «Le cloud nécessite des infrastructures et notamment la construction de centres d’hébergement numériques appelés data center. Or l’Afrique n’en dispose presque pas. Ce qui revient à dire que toutes nos données en Afrique sont stockées dans des serveurs en Occident. C’est un frein à notre souveraineté numérique du continent.», a-t-elle expliqué.

Devant de tels enjeux, la mobilisation des acteurs du secteur digital était forte autour de ce rendez-vous d’envergure sous régional. Et le ministère de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a traduit son soutien à cette initiative.


Le 27/11/21 à 22:35
modifié 27/11/21 à 22:35