Vih-Sida/ Violences basées sur le genre: Le taux de prévalence du Vih/ Sida chute de 10% à 2,7%

Alliance CI et ses partenaires ont établi le bilan de leurs actions dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida et les violences basées sur le genre. (Dr)
Alliance CI et ses partenaires ont établi le bilan de leurs actions dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida et les violences basées sur le genre. (Dr)
Alliance CI et ses partenaires ont établi le bilan de leurs actions dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida et les violences basées sur le genre. (Dr)

Vih-Sida/ Violences basées sur le genre: Le taux de prévalence du Vih/ Sida chute de 10% à 2,7%

Le 27/11/21 à 22:50
modifié 27/11/21 à 22:50
« Arrêtez de stigmatiser et de rejeter les personnes vivant avec le Vih Sida. Encouragez-les plutôt à prendre correctement leur traitement, parce qu’il est gratuit et efficace ». C’est le message véhiculé par Alliance CI, le 24 novembre, au Seen Hotel du Plateau, par le Dr Offia Coulibaly Madiarra, directrice exécutive de ladite Ong.

Il a été livré en marge du lancement des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre qui démarrent le 25 novembre. Et relativement aussi à la Journée mondiale de lutte contre le Sida qui a pour thème : ‘’Levez les barrières’’. Un thème qui fait référence aux questions de droits humains et au Vih, pour célébrer la Journée internationale contre la violation des droits humains.

Alliance CI, ayant un pan de son programme qui adresse des questions liées à la protection et à la promotion des droits des populations vulnérables, a informé l’opinion publique sur les avancées et les défis auxquels l’Ong est confrontée.

Selon les organisateurs, en Côte d’Ivoire, la prévalence du Vih/Sida a eu une tendance à la baisse. « Nous sommes désormais à 2,7% de prévalence, contre 10% en début du millénaire et cela est dû à l’action conjuguée de tous les partenaires. Mais il y a encore des poches de la population qui concentrent la maladie », a fait savoir la directrice de ce programme.Malheureusement, dit-elle, le contexte socio-culturel lié à la stigmatisation, à la discrimination des personnes vivant avec le Vih a constitué un frein à l’accès au service pour ces populations.

Dans ce cadre, un observatoire des droits humains qui permet de relever les cas de violation et de les traiter a été mis en place, de sorte à faciliter l’accès et l’utilisation efficaces des services.

« Pour ce qui est du Vih/Sida, quand le malade est mis en confiance, qu’il prend correctement son traitement, cela conduit à une charge virale indétectable ; ce qui veut dire que le malade ne transmet plus la maladie. Mais un malade qui se sait séropositif, victime de discrimination, de stigmatisation et de rejet ne prendra plus son traitement. Il va continuer à être contagieux et à transmettre la maladie autour de lui », s’est-elle désolée.

Une prise en charge médicale a été apportée à 285 personnes victimes des violences basées sur le genre.

Le 27/11/21 à 22:50
modifié 27/11/21 à 22:50