Journées de l’Administration agricole délocalisées 2021: Kobénan Adjoumani veut faire de l’agropole du district du Zanzan une réalité
« Vous êtes les bénéficiaires véritables de ces journées. C’est pourquoi, la région du Bounkani ne sera pas lésée. La politique de proximité du ministère est en marche. Nous venons dans vos localités pour vous rencontrer. Car vous êtes au four et au moulin pour permettre aux populations de la Côte d’Ivoire de se nourrir. Vous jouez un rôle important », a-t-il déclaré.
Il a soutenu que les producteurs sont ceux-là même qui approvisionnent les marchés du District du Zanzan et partant, du pays. Pour ce faire, ils méritent une attention particulière.
Kobenan Kouassi Adjoumani a affirmé que l’agropole du nord est bouclé. S’agissant de celui du Zanzan, il soutient qu’il est sur le bon chemin afin que cela devienne une réalité pour le bonheur des populations et le développement des régions. Car la valorisation des produits locaux lui tient à cœur.
« Les terres sont adaptées à la culture du riz tout comme l’igname. Il y a de l’igname de qualité dans la région », a-t-il affirmé. Selon lui, l’État consent beaucoup de sacrifices pour satisfaire les planteurs. Surtout pour la fixation des prix d’achat des productions des cultures de rente telles que le cacao, l’anacarde. Il s’agit pour lui de faire en sorte que la commercialisation des récoltes leur profite.
« Le gouvernement ne posera jamais un acte visant à vous faire du mal. Je vous encourage à ne pas négliger la diversification agricole ». Il n’a pas occulté la transformation des produits locaux. Selon lui, c’est une tendance non négligeable.
Par ailleurs, le ministre d’État s’est appesanti sur la cohabitation communautaire. Il exhorté les uns et les autres à toujours privilégier un climat apaisé, une cohabitation pacifique avec en prime le respect mutuel. « Mettez-vous ensemble. Le Président de la République Alassane Ouattara veut une population de Bouna unie, soudée dans ses relations interpersonnelles. L’unité doit prévaloir », a-t-il exhorté.
Pour sa part, Fofana Soualiho, directeur départemental de l’agriculture et du développement rural de Tehini, a fait observer qu’il ne faut pas lésiner sur les moyens en matière de dispositions sécuritaires pour lutter contre le terrorisme aux frontières. Et ce, pour une agriculture durable et la quiétude des paysans.
Quant à Da Lepronté, au nom des producteurs, il a renchérit sur les questions de sécurité. Pour lui, cela primordial afin de faciliter l’écoulement des produits. Ajoutant que la lutte contre l’orpaillage clandestin doit se poursuivre. Car son éradication s’avère nécessaire.
Envoyé spécial