Budgets des collectivités territoriales: Des sessions d’approbation des programmes triennaux ouvertes

Les autorités ivoiriennes attendent beaucoup les résultats des travaux pour une bonne gestion des budgets-programmes des collectivités. (Ph: Dr)
Les autorités ivoiriennes attendent beaucoup les résultats des travaux pour une bonne gestion des budgets-programmes des collectivités. (Ph: Dr)
Les autorités ivoiriennes attendent beaucoup les résultats des travaux pour une bonne gestion des budgets-programmes des collectivités. (Ph: Dr)

Budgets des collectivités territoriales: Des sessions d’approbation des programmes triennaux ouvertes

Le 26/11/21 à 23:26
modifié 26/11/21 à 23:26
Effoli Benjamin, le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, a procédé, le 22 novembre à l’hôtel Belle côte, Riviera Bonoumin, à l'ouverture des conférences des entités territoriales décentralisées.

En effet, pour les années 2022, 2023 et 2024, la direction générale de la décentralisation et du développement local a décidé d’organiser des conférences budgétaires au nombre de deux à l’endroit des collectivités territoriales et des districts autonomes en vue de faire approuver les documents budgétaires avant le début de l’année 2022.

Il s'agit de deux sessions : Du 3 au 22 novembre pour la session d’approbation des programmes triennaux 2022-2024 et du 1er au 17 décembre 2021 pour celle d’approbation des budgets primitifs de l’exercice 2022.

L’objectif de ces sessions est de faire approuver lesdits documents le 21 décembre au plus tard. Spécifiquement, il s’agit pour ce qui concerne les programmes triennaux de s’assurer que les subventions de l’État vont servir exclusivement au financement des compétences transférées aux entités territoriales ; s’assurer que ces entités territoriales disposent de ressources nécessaires pour financer leur développement.

Au titre des budgets, il est question de vérifier si les recettes ne sont pas surestimées ; vérifier si les dépenses ne sont pas sous-estimées ou sous-évaluées ; de s’assurer que toutes les opérations, les actions et les dettes instruites au programme triennal sont prises en compte et de s’assurer que le budget de l’entité est équilibré.

Une occasion pour le directeur de cabinet, Effoli Benjamin d’expliquer que certaines collectivités territoriales peuvent aller jusqu’en mai, juin sans avoir eu le temps de faire approuvé leur budget de l’année en cours.

Alors que les textes imposent que les documents soient adoptés dans le dernier trimestre de l’année N-1. « L’initiative du directeur général de la centralisation et du développement local, c’est de faire en sorte qu’au plus tard le 31 décembre de l’année N-1, toutes les collectivités aient leurs budgets approuvés de sortes que ces budgets puissent être exécutés dès le 2 janvier », a-t-il laissé entendre. Avant de relever que cette nouvelle disposition présente l’avantage de respecter le calendrier de programmation et de budgétisation desdites entités d’une part et d’autres part leur permettre de commencer l’année budgétaire 2022 sans retard.

Faut-il le noter, ce sont 1 100 représentants des entités territoriales (élus, trésoriers, payeurs, directeurs et chefs de services qui prennent part à ces sessions.


Le 26/11/21 à 23:26
modifié 26/11/21 à 23:26