Mme Bénédicte Joan lors de l'interview. (DR)
Violences basées sur le genre: Bénédicte Joan présente les défis 2022 à relever par l'Ong « Stop au chat noir »
La présidente de l’Association « Stop au chat noir », Bénédicte Joan, était face à la presse, le 20 novembre 2021, au siège de l'association à Cocody. Elle a levé un coin du voile sur les défis que l’association compte relever au cours de l’année 2022.
Ces défis portent sur l’élaboration d’une structure organisationnelle interne efficace permettant d’atteindre durablement les objectifs ; une animation nouvelle au quotidien de l’association afin de rendre les bénévoles beaucoup plus actifs ; une implantation sur toute l’étendue du territoire en vue d’accroître la proximité avec les populations cibles.
« Il s’agira de mettre en place dans chacune des 31 régions et des deux districts autonomes une représentation. Aussi le pari est-il pris de créer, courant 2022, des sections dans les 108 départements que compte le pays », a expliqué Bénédicte Joan.
Pour elle, ces défis constituent un enjeu majeur dans la prise en charge efficace des victimes des Violences basées sur le genre (Vbg) en Côte d’Ivoire et l’amélioration de l’accompagnement post-traumatique dont elles bénéficient.
Mais avant, la présidente de « Stop au chat noir » a dressé un bilan satisfaisant des activités de l’association au cours de ses années d’existence. Elle a révélé qu’en seulement six mois d’activité, 96 victimes de viol collectif, d’exploitation sexuelle ou de mariage forcé dont l’âge varie de 15 à 45 ans ont été assistées par l’association avec l’aide de ses partenaires.
Environ 1200 personnes ont directement été touchées au cours de ces actions de sensibilisation et prévention sur le terrain. Si en 2020, le programme d’actions n’a pu être exécuté dans son intégralité, l’association a investi les réseaux sociaux et mené quelques actions de terrain au deuxième semestre 2020.
En 2021, une vingtaine d’activités de sensibilisation et d’assistance aux victimes ont été organisées. Dans l’ensemble, « Stop au chat noir » fait bénéficier aux victimes d’un soutien psychothérapeutique pour qu’elles reprennent confiance en elles et qu’elles retrouvent une meilleure estime d’elles-mêmes.
L’association sensibilise aux problématiques liées aux violences basées sur le genre et encourage la prise de parole des victimes.
« Il s’agira de mettre en place dans chacune des 31 régions et des deux districts autonomes une représentation. Aussi le pari est-il pris de créer, courant 2022, des sections dans les 108 départements que compte le pays », a expliqué Bénédicte Joan.
Pour elle, ces défis constituent un enjeu majeur dans la prise en charge efficace des victimes des Violences basées sur le genre (Vbg) en Côte d’Ivoire et l’amélioration de l’accompagnement post-traumatique dont elles bénéficient.
Mais avant, la présidente de « Stop au chat noir » a dressé un bilan satisfaisant des activités de l’association au cours de ses années d’existence. Elle a révélé qu’en seulement six mois d’activité, 96 victimes de viol collectif, d’exploitation sexuelle ou de mariage forcé dont l’âge varie de 15 à 45 ans ont été assistées par l’association avec l’aide de ses partenaires.
Environ 1200 personnes ont directement été touchées au cours de ces actions de sensibilisation et prévention sur le terrain. Si en 2020, le programme d’actions n’a pu être exécuté dans son intégralité, l’association a investi les réseaux sociaux et mené quelques actions de terrain au deuxième semestre 2020.
En 2021, une vingtaine d’activités de sensibilisation et d’assistance aux victimes ont été organisées. Dans l’ensemble, « Stop au chat noir » fait bénéficier aux victimes d’un soutien psychothérapeutique pour qu’elles reprennent confiance en elles et qu’elles retrouvent une meilleure estime d’elles-mêmes.
L’association sensibilise aux problématiques liées aux violences basées sur le genre et encourage la prise de parole des victimes.