Festival des arts de la culture des peuples mandés et alliés: Pierre Dimba et Vagondo Diomandé lancent la 1ère édition

Les ministres Pierre Dimba et Vagondo Diomandé (au centre) ont invité les populations à la mobilisation autour du Festimandé.
Les ministres Pierre Dimba et Vagondo Diomandé (au centre) ont invité les populations à la mobilisation autour du Festimandé.
Les ministres Pierre Dimba et Vagondo Diomandé (au centre) ont invité les populations à la mobilisation autour du Festimandé.

Festival des arts de la culture des peuples mandés et alliés: Pierre Dimba et Vagondo Diomandé lancent la 1ère édition

Le Festival des arts et cultures mandés et alliés dénommé Festimandé a ouvert ses portes au stade Léon Robert de Man le 18 novembre. C’était en présence du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, représentant le Premier ministre, de son collègue de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé ainsi que plusieurs membres du gouvernement. Une cérémonie riche en couleurs et en spectacle au cours de laquelle les participants n’ont pas boudé leur plaisir.

C’est le ministre de la Santé, Pierre Dimba, représentant le Premier ministre Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, qui a ouvert officiellement la première édition du Festimandé. Pour lui, cette cérémonie de réjouissance marque la fierté du peuple ivoirien de célébrer son développement social et culturel. Il a salué la grande mobilisation des peuples invités venus de partout en Côte d’Ivoire et des pays voisins.

« La culture est l’élément vital d’une société dynamique capable d’apporter de précieux avantages sur le plan social et économique, les arts, la culture et les festivals occupent une place importante dans le développement de nos pays et nos régions », a-t-il indiqué. Pour lui, c’est le lieu où une société se rassemble, s’analyse et se projette vers l’avenir. C’est pourquoi le représentant du chef du gouvernement ivoirien estime que les mouvements culturels méritent une place centrale dans les stratégies et processus de développement de la Côte d’Ivoire. « Les arts et les cultures sont donc clairement des valeurs ajoutées en termes physiques et moraux ainsi qu’en termes d’impact socio-économique, social et culturel. Il y a donc manifestement nécessité à faire éclore ce trésor caché en vue d’en faire une véritable source de développement de nos régions », a-t-il soutenu.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, parrain de la première édition du Festival, s’est réjoui de la forte mobilisation des rois et chefs coutumiers qui pour lui, est une démonstration des rapports multiséculaires de solidarité qui existent entre les différents peuples. « Il nous appartient d’entretenir constamment ce rapport et de transmettre intacte ces mêmes rapports aux générations futures. Pour lui, ce festival se veut le lieu de rencontre et de brassage entre les peuples Mandé sans distinction d’origine. « J’ai plusieurs raisons de soutenir ce festival. La première et la plus évidente est qu’il est initié par l’un de mes plus proches collaborateurs. En l’occurrence, mon chef de cabinet qui n’est pas à son premier projet de cette nature. La deuxième raison est liée à la cible de son projet et à ses objectifs. Un festival destiné à rassembler plusieurs peuples et visant à renforcer les liens de fraternité et de cohésion entre les hommes et les peuples. Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité que je suis dont le premier souci est la préservation de la paix sociale et de la cohésion, je ne pouvais que saluer un tel projet. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin de ce genre d’activités qui renforcent le vivre-ensemble et qui renforcent notre unité. La troisième et dernière raison qui justifie mon appui à ce festival est liée à son lieu d’implantation à savoir la ville de Man dans la région du Tonkpi. J’ai vu en ce festival une incroyable opportunité à saisir pour le renforcement de la fraternité et de l’unité entre les fils et filles du Tonkpi », a-t-il expliqué ses motivations. Chose pour laquelle il a félicité son chef de cabinet avant de l’exhorter avec tous les cadres à œuvrer à la pérennisation de ce festival. A veiller à la préservation et la promotion de ce festival par le sérieux de l’organisation et l’esprit de créativité pour que ce festival ait une identité propre à lui. Il a assuré sa disponibilité à accompagner toutes les prochaines éditions de ce festival.

La ministre de la Culture et de l’Industrie des arts et du spectacle, co-présidente du festival était représentée à la cérémonie d’ouverture par son chef de cabinet Abo Moïse, ce dernier a assuré le comité d’organisation de la disposition de la ministre Harlette Badou Kouamé à soutenir toute initiative visant à faire la promotion des arts et de la culture et à ne pas hésiter un instant à saisir ses services en cas de besoin. Il a invité les festivaliers à garder pendant ces trois jours, un esprit de fair-play, de fraternité, de solidarité et de cohésion en vue d’une édition exemplaire du Festimandé.

Quant au commissaire général et initiateur de ce festival, il s’est réjoui d’avoir relevé le défi de la mobilisation, il a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont apporté les appuis institutionnels, financiers et techniques pour la bonne tenue de ce festival. Parmi ces généreux bienfaiteurs, le Premier ministre Patrick Achi, le ministre de l’Intérieur et la Sécurité à qui il a rendu un hommage appuyé, celui qu’il voit comme le leader incontesté de la région qui depuis un moment impulse le développement dans la région. Il a indiqué que ce festival accorde une place de choix à l’activité touristique et entend faire de la région du Tonkpi, une destination touristique privilégiée. « Ce festival est une contribution citoyenne à une œuvre de promotion du vivre-ensemble. J’invite vivement chacun à inscrire Festimandé dans son agenda comme un rendez-vous à ne pas manquer. Que chaque année, nous venions ici dans notre région, au pied du mont Dan pour célébrer dans la joie et l’allégresse, l’hymne de la cohésion et de la fraternité autour de nos valeurs patrimoniales », a lancé le commissaire général Gbapeu Gueu Gilbert.

La cérémonie de lancement du Festimandé a donné lieu à plusieurs prestations de danse des alliés sénoufo, gouro, le Medy de Zouan-Hounien, des artistes et des chorégraphies.

Selon lui, les mandés sont les premiers peuples dans l’histoire de l’humanité à signer le premier pacte des alliances interethniques à Tougan en 1236 où fut signé la charte des mandés considérée comme la première charte des droits de l’homme dans l’espace ouest-africain.