Le coût du recensement de la population dont l’objectif est de faire le suivi et la revue du Pnd 2021-2025 et d’évaluer les politiques sectorielles dans tous les domaines (agriculture, santé, éducation) est de 23,9 milliards de FCfa. La Banque mondiale contribue à hauteur de 6,3 milliards. La Banque africaine de développement (Bad) y participe pour 3,9 milliards. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) soutient l’opération à travers un don relatif au financement des équipements à hauteur de 150 millions. Le reste est financé par l’État de Côte d’Ivoire. Nialé Kaba a précisé que la contribution des partenaires sert au paiement des consultances, des tablettes, du matériel informatique, etc.

« Les différentes composantes portent sur un encadrement technique très serré, des consultances, pour qu’au sortir de l’opération, on puisse certifier la qualité des données recueillies. De manière spécifique, le financement de la Banque africaine de développement sert à acquérir des tablettes et du matériel informatique pour traiter toutes les données recueillies. Nous avons déployé 40 000 agents sur le terrain. Un bureau technique de recensement fonctionne depuis fin 2018 », a-t-elle dit en substance.

Ajoutant que l’État octroie environ un milliard de FCfa, via le ministère de la Jeunesse, à travers la formation des agents recenseurs. Nialé Kaba a aussi donné une très bonne nouvelle, à savoir que les agents qui se seront rendus exemplaires et efficaces dans le cadre de cette opération du Rgph 2021 seront retenus par l’Institut national de la statistique (Ins) dans leur base de données pour les besoins d’éventuelles enquêtes.