patrick-achi
15e Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification à Abidjan: Le Chef du gouvernement ivoirien rassure
Le Premier ministre Patrick Achi a accordé une audience au Sous-Secrétaire général des Nations unies, par ailleurs Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, Ibrahim Thiaw, hier, à la Primature à Abidjan-Plateau.
À l’issue de l’audience, le diplomate onusien a déclaré que le Premier ministre Patrick Achi l’a rassuré des dispositions prises par la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la 15e session de la Conférence des parties pour la convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification. Cette Conférence est prévue pour se tenir à Abidjan en mai 2022. «C’est un grand évènement. C’est la première fois que les Nations unies organisent une Conférence d’une telle ampleur sur le territoire ivoirien. C’est un grand honneur pour moi d’avoir la confirmation du Premier ministre ivoirien. Cela fait trois conférences successives que nous avons organisées en Asie. Nous revenons en Afrique », a-t-il annoncé. Il s’est réjoui pour l’Afrique en général et pour la Côte d’Ivoire d’abriter cette conférence. Ce sont 197 pays à cette Convention universelle qui vont participer à cette Conférence. « Le monde entier va se retrouver à Abidjan pendant quinze jours pour discuter des questions fondamentales liées à la planète en particulier en incluant la gestion de la terre », a ajouté Ibrahim Thiaw.
Au cours de cet entretien, la délégation onusienne a également échangé sur l’avenir de la planète qui fait l’objet de « beaucoup d’agressions ».
Le problème de la dégradation des terres dans les régions arides n'a cessé de s'aggraver au cours des vingt dernières années. La Convention propose une manière entièrement nouvelle de gérer les écosystèmes arides et ce qui n'est pas moins important. La Convention offre de nouveaux espoirs dans la lutte contre la désertification.
Ibrahim Thiaw s’est également prononcé sur la gestion de l’érosion côtière. À l’en croire, l’érosion côtière fait partie de la problématique de la gestion de la terre. Cela est une perte de ressource naturelle. « Le capital de la terre constitue la première ressource de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer.
En rappel, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification est la dernière des trois conventions de Rio. Elle a été adoptée à Paris, deux ans après le Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur le 25 décembre 1996, soit 90 jours après réception de la 50e ratification. 197 pays font partie de la Convention. Elle traite de la désertification définie comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».
Au cours de cet entretien, la délégation onusienne a également échangé sur l’avenir de la planète qui fait l’objet de « beaucoup d’agressions ».
Le problème de la dégradation des terres dans les régions arides n'a cessé de s'aggraver au cours des vingt dernières années. La Convention propose une manière entièrement nouvelle de gérer les écosystèmes arides et ce qui n'est pas moins important. La Convention offre de nouveaux espoirs dans la lutte contre la désertification.
Ibrahim Thiaw s’est également prononcé sur la gestion de l’érosion côtière. À l’en croire, l’érosion côtière fait partie de la problématique de la gestion de la terre. Cela est une perte de ressource naturelle. « Le capital de la terre constitue la première ressource de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer.
En rappel, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification est la dernière des trois conventions de Rio. Elle a été adoptée à Paris, deux ans après le Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur le 25 décembre 1996, soit 90 jours après réception de la 50e ratification. 197 pays font partie de la Convention. Elle traite de la désertification définie comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».