La plateforme des femmes interconfessionnelles de Côte d'Ivoire reçoivent la bénédiction du Cheick Ousmane Diakité, président du Cosim.
En prélude à la journée de prière pour la réconciliation nationale, la plateforme des femmes interconfessionnelles de Côte d’Ivoire, composée de toutes les confessions religieuses musulmanes et chrétiennes, s’est rendu récemment chez le Cheick Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des imams (Cosim) pour obtenir sa bénédiction. Pour la réussite de la journée de prière qui aura lieu le 20 novembre dans la commune d’Abobo, les femmes souhaitent rassembler toutes les forces vives autour d’un même idéal, la réconciliation. C’est autour du thème « Soyons réconciliés, pardonnons et marchons d’un même pas pour une vraie réconciliation», que tous s’en remettront à Dieu dans la prière.
Le Cheick Ousmane Diakité a loué l’initiative des femmes. Il les a exhortées à ne rien faire sans l’aval et le consentement du Tout-puissant. « Quand on parle de la paix et de la réconciliation, c’est parce qu’on veut bien vivre. C’est pour le bien-être moral, matériel et spirituel de notre pays. Et vous, les femmes des médias, vous en êtes un exemple », a-t-il reconnu. Il a par ailleurs élevé des paroles de bénédiction à l’endroit des femmes et a promis agir dans la continuité du Cheick Boubacar Fofana, en soutenant l’initiative de la plateforme. « La paix pour l’islam, c’est la religion. Ce n’est pas une seconde religion. Quand on fait la religion, on recherche la paix avec Dieu, la paix avec soi-même et la paix avec son prochain. Et la paix est un autre nom de Dieu, ‘’Salahaam’’ », a affirmé le guide religieux. Il a assuré la représentation du Cosim à cette cérémonie.
*Aussi, a-t-il rappelé le rôle de la société civile qui est d’interpeller les gouvernants sur la politique et les actions en faveur de la société.
Cette journée est coordonnée par Marcelline Beda, présidente du comité d’organisation, par ailleurs, présidente des femmes de l’Église méthodiste unie de Côte d'Ivoire.
Rappelons que ce programme est placé sous le haut patronage du Président de la République Alassane Ouattara, et sous le patronage de Kandia Kamara, ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, et de la Diaspora. Il est parrainé par Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, et présidé par la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, Anne Désirée Ouloto.