Ahoko Kouah’in de contes: La 9e édition prévue du 25 au 27 février 2022 à Krigambo

Koffi Koffi, commissaire général du festival "Ahoko Kouah’in" (au milieu), a donné le sens de cette cérémonie. (Photo : Soura Bintou)
Koffi Koffi, commissaire général du festival "Ahoko Kouah’in" (au milieu), a donné le sens de cette cérémonie. (Photo : Soura Bintou)
Koffi Koffi, commissaire général du festival "Ahoko Kouah’in" (au milieu), a donné le sens de cette cérémonie. (Photo : Soura Bintou)

Ahoko Kouah’in de contes: La 9e édition prévue du 25 au 27 février 2022 à Krigambo

La 9e édition du festival "Ahoko Kouah’in" se tient, du 25 au 27 février 2022, à Krigambo, dans le département de Bouaflé. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse de lancement le 12 novembre, à l’Institut français, à Abidjan-Plateau.

Le festival « Ahoko Kouah’in n’gwa (le conte), gwa (le marché, la place) » est une initiative de promotion du conte oral traditionnel africain. Outre la veillée de contes, ce rendez-vous culturel sera également meublé par des expositions d’objets anciens ou d’arts, la présentation de jeux traditionnels et la promotion de la littérature écrite à travers ses cafés littéraires. C’est aussi un rendez-vous touristique qui permet la découverte d’autres peuples et leurs cultures.

Durant les trois jours que dureront le festival, la veillée de contes se fera de 21h à l’aube, et le départ des festivaliers prévu le dimanche 27 février juste après le déjeuner, selon le président du comité d’organisation, Dr Yoboué Alexis.

Relativement à l’opportunité et la pertinence du festival, Dr Yoboué Alexis a déclaré : « il faut reconnaître que le conte constituait un élément important dans la vie socio-culturelle de nos ancêtres. Malheureusement, on assiste à un délaissement de cette pratique ». « Valoriser notre culture et permettre à cette génération de connaître les contes est notre objectif », a souligné le président du comité d’organisation.

Prenant part au lancement, le représentant du président de la mutuelle de Krigambo, Konan Siméon, a évoqué les difficultés liées à ce festival. « Le festival Ahoko Kouah’in a vu le jour en 2014 et aujourd’hui, nous sommes à la 9e édition. Il n’est pas facile d’organiser un tel festival car cela va de pair avec des difficultés financières », a-t-il indiqué.

Quant à Koffi Koffi, commissaire général du festival, il a insisté sur la valeur du conte africain. « Tous les peuples du monde connaissent le conte. La littérature telle que nous la connaissons aujourd’hui est partie du conte », a-t-il relevé. Et de dénoncer : « Assimiler le conte africain à du satanisme, c’est méconnaître la valeur de ce texte qui fonde la littérature car elle est imaginaire. Or, le conte est l’ancêtre de l’imaginaire. »

Durant les trois jours, les festivaliers seront pris en charge. Ainsi, l’accès sera gratuit. Sont attendus des conteurs qui interviendront sur le thème : « Commission ».

SOURA BINTOU (Stagiaire)