Cop26 : Guterres pas content

antonio-guterres
antonio-guterres
antonio-guterres

Cop26 : Guterres pas content

Le 13/11/21 à 23:20
modifié 13/11/21 à 23:20
Le Secrétaire général de l’Onu ne cache pas sa déception face au niveau très peu élevé des engagements pris par les gouvernants.
Même si les experts et les nombreuses manifestations pour le climat dans le monde n’ont pas permis d’atteindre les objectifs escomptés de la Cop26, ils auront été entendus au plus haut niveau. Puisqu’ils ont trouvé dans le Secrétaire général des Nations, Antonio Guterres, le meilleur porte-voix.

Avant même la fin des travaux, Antonio Guterres ne porte pas de gants pour dénoncer l’accord à minima dont semblent se contenter les différents gouvernements. Cité par France 24, il a jugé le 13 novembre que le « compromis » trouvé par les participants est plein de contradictions.

« La catastrophe climatique frappe toujours à la porte », a-t-il rappelé. Le secrétaire général de l'Onu, avait déjà dénoncé le 11 novembre les promesses « qui sonnent creux » dans un monde toujours dépendant des énergies fossiles, malgré quelques signes encourageants, a relevé Le Point. L’ancien Premier ministre portugais, connu pour son franc-parler, a indiqué que « les engagements à Glasgow sont prometteurs mais insuffisants ».

Pour lui, « chaque pays, chaque ville, chaque entreprise, chaque institution financière doit réduire ses émissions de manière radicale, fiable et vérifiable, et ‘décarboner’ ses portefeuilles, dès aujourd'hui ».

Antonio Guterres a pourtant tenté d’éviter ce qui apparait comme une grande déception pour lui. Puisqu’il a essayé de peser sur les discussions dès le début des travaux. « Nous sommes en train de creuser notre propre tombe », a prévenu le 1er novembre le chef de l'Onu, à l’ouverture du Sommet des dirigeants mondiaux au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP26, à Glasgow, au Royaume-Uni.

« Le temps presse face au dérèglement climatique. Les dirigeants doivent agir pour sauver l’humanité” des impacts du réchauffement, avait-il martelé. Et de lancer : “Il est temps de dire “Assez” !

De leur côté, les dirigeants tentent de sauver la Cop26 de l’image de rendez-vous manqué qui lui est globalement donnée au sortir des travaux. Mais aucune voix ne semble plus audible que celle d’Antonio Guterres.

Le Royaume-Uni – à travers son Premier ministre, Boris Johnson – tente de présenter la rencontre comme « un grand pas en avant ». Mais les excuses du président de la Cop26, Alok Sharma, se disant « profondément désolé » relativement à la manière dont le processus s’est déroulé, sonne comme un aveu d’échec pour les Britanniques.


Le 13/11/21 à 23:20
modifié 13/11/21 à 23:20