Des membres de la fédération sur la table de séance. (Bavane)
Filière palmier à huile : Risque de pénurie d’huile sur le marché dans les semaines à venir
Dans les semaines à venir, l’huile risque de manquer sur le marché. La raison, les planteurs de palmier à huile annonce une grève dans deux semaines.
Ils l’ont annoncé, le jeudi 11 novembre 2021, à Cocody II-Plateaux, lors de l’assemblé générale de la Fédération nationale des sociétés coopératives et unions de sociétés coopératives de planteurs de palmier à huile de Côte d’Ivoire (Fenacopah-CI).
Ils étaient nombreux les membres avec leur tête, le vice-président de ladite fédération, Pr Atsain N’cho, le secrétaire général Assohou Assohou et le directeur exécutif, Kogbo Douoba.
« Notre rencontre nous a permis à l’unanimité de décider une grève dans deux semaines pour la simple raison que nous ne sommes pas contents de la situation que nous vivons avec le plafonnement des prix qui, depuis des mois, nous porte préjudice », a indiqué Pr Atsain N’Cho. Qui en poursuivant, a laissé entendre qu’ils ont un manque à gagner élevé à 14 milliards de FCfa. Ils demandent un reversement de ce montant à leur fédération.
Et de marteler : « Nous ne voulons plus de plafonnement des prix. En ce moment où nous parlons, le prix à l’international du régime est en hausse. Et au moment d’en profiter, les prix sont plafonnés en Côte d’Ivoire. Pourtant quand le prix international dégringole, il n’y a pas de plafonnement des prix pour nous aider à amorcer nos charges qui aujourd’hui, connaissent également une hausse ».
Poursuivant, M. N’Cho a insisté pour dire que le plafonnement du prix de l’huile a été décidé par le gouvernement en avril dernier pendant que la crise énergétique et de la cherté de la vie étaient d'actualité.
A l’en croire, le prix de l’huile, les prix des matières premières comme le régime de palme, sont plafonnés alors que les prix des intrants grimpent. « Nous sommes à bout de souffle et nous ne pouvons plus le supporter ni l’accepter », a-t-il insisté.
Et de dire qu’en mai, la Fenacopah-CI avait demandé la limitation du blocage des prix à trois mois et posé des conditions à respecter, faute de quoi, elle se retirerait de l’accord pour appliquer les prix calculés. « Ce projet n’a pas été signé jusqu’à ce jour. Depuis lors, le prix de l’huile de palme brute et celui du régime de palme bord champ sont toujours plafonnés respectivement à 60 000 francs par tonne et 73 570 francs par tonne », regrette Atsain N’Cho.
Abondant dans le même sens avec un air de regret, le directeur exécutif de la fédération a fait savoir que le manque à gagner subi par les planteurs villageois de palmier à huile est évalué à 2 milliards de FCfa.
Selon lui, pour ce mois de novembre, les producteurs ont perdu 24 000 FCfa par tonne de régime de palme.
Pour lui, sur la base des statistiques de réception de régimes fournies par une dizaine d'usiniers entre janvier et septembre 2021, le manque à gagner des exploitants agricoles s’élève à 10 616 601 353 FCfa. Trente et un usiniers ayant une capacité totale de transformation de 279,5 tonnes de régimes par heure n’ont pas fourni leurs statistiques.
Pour terminer, le vice-président a appelé au bon vouloir des usiniers, du gouvernement à l’effet de trouver une issue favorable à leur préoccupation afin de ne pas arriver à une grève qui pourrait provoquer un manque d’huile sur le marché.
Ils étaient nombreux les membres avec leur tête, le vice-président de ladite fédération, Pr Atsain N’cho, le secrétaire général Assohou Assohou et le directeur exécutif, Kogbo Douoba.
« Notre rencontre nous a permis à l’unanimité de décider une grève dans deux semaines pour la simple raison que nous ne sommes pas contents de la situation que nous vivons avec le plafonnement des prix qui, depuis des mois, nous porte préjudice », a indiqué Pr Atsain N’Cho. Qui en poursuivant, a laissé entendre qu’ils ont un manque à gagner élevé à 14 milliards de FCfa. Ils demandent un reversement de ce montant à leur fédération.
Et de marteler : « Nous ne voulons plus de plafonnement des prix. En ce moment où nous parlons, le prix à l’international du régime est en hausse. Et au moment d’en profiter, les prix sont plafonnés en Côte d’Ivoire. Pourtant quand le prix international dégringole, il n’y a pas de plafonnement des prix pour nous aider à amorcer nos charges qui aujourd’hui, connaissent également une hausse ».
Poursuivant, M. N’Cho a insisté pour dire que le plafonnement du prix de l’huile a été décidé par le gouvernement en avril dernier pendant que la crise énergétique et de la cherté de la vie étaient d'actualité.
A l’en croire, le prix de l’huile, les prix des matières premières comme le régime de palme, sont plafonnés alors que les prix des intrants grimpent. « Nous sommes à bout de souffle et nous ne pouvons plus le supporter ni l’accepter », a-t-il insisté.
Et de dire qu’en mai, la Fenacopah-CI avait demandé la limitation du blocage des prix à trois mois et posé des conditions à respecter, faute de quoi, elle se retirerait de l’accord pour appliquer les prix calculés. « Ce projet n’a pas été signé jusqu’à ce jour. Depuis lors, le prix de l’huile de palme brute et celui du régime de palme bord champ sont toujours plafonnés respectivement à 60 000 francs par tonne et 73 570 francs par tonne », regrette Atsain N’Cho.
Abondant dans le même sens avec un air de regret, le directeur exécutif de la fédération a fait savoir que le manque à gagner subi par les planteurs villageois de palmier à huile est évalué à 2 milliards de FCfa.
Selon lui, pour ce mois de novembre, les producteurs ont perdu 24 000 FCfa par tonne de régime de palme.
Pour lui, sur la base des statistiques de réception de régimes fournies par une dizaine d'usiniers entre janvier et septembre 2021, le manque à gagner des exploitants agricoles s’élève à 10 616 601 353 FCfa. Trente et un usiniers ayant une capacité totale de transformation de 279,5 tonnes de régimes par heure n’ont pas fourni leurs statistiques.
Pour terminer, le vice-président a appelé au bon vouloir des usiniers, du gouvernement à l’effet de trouver une issue favorable à leur préoccupation afin de ne pas arriver à une grève qui pourrait provoquer un manque d’huile sur le marché.