Gestion des finances publiques: L’Apdh et la Konrad Adenauer plaident pour une implication citoyenne

La Représentante résidente de la Kas, Stefanie Brinkel (à droite) et la présidente de l’Apdh, Nonthiès Koné ont présenté les objectifs du projet. (Photo : Dr)
La Représentante résidente de la Kas, Stefanie Brinkel (à droite) et la présidente de l’Apdh, Nonthiès Koné ont présenté les objectifs du projet. (Photo : Dr)
La Représentante résidente de la Kas, Stefanie Brinkel (à droite) et la présidente de l’Apdh, Nonthiès Koné ont présenté les objectifs du projet. (Photo : Dr)

Gestion des finances publiques: L’Apdh et la Konrad Adenauer plaident pour une implication citoyenne

Le 30/10/21 à 19:20
modifié 30/10/21 à 21:58
« Finances publiques, Notre affaire à tous (Fnat) ». C’est ce slogan assez évocateur qui sert d’orientation, depuis de nombreux mois, à la Konrad-Adenauer-Stiftung et l’Ong Action pour la protection des droits de l’homme (Apdh). Grâce à l’appui de l’Union européenne, ces deux organisations ont lancé une série d’activités, notamment, des formations, des débats etc. en vue de mettre sur pied un plaidoyer sur l’implication des citoyens dans le contrôle de la gestion de la chose publique.

Le 29 octobre, à la 7e Tranche, des experts, des organisations de la société civile et structures étatiques se sont retrouvés à la demande de l’Apdh qui gère le volet opérationnel du projet, pour échanger sur les modalités de coopération entre les acteurs institutionnels, les hommes de médias et acteurs de la société civile pour la promotion du contrôle citoyen des finances.

Selon Nonthiès Koné, présidente de l’Apdh, comme l’indique le thème central du projet : « Renforcement des capacités des acteurs et partenaires de l’État pour un meilleur suivi citoyen de la gestion des finances publiques », la rencontre du jour vise à renforcer les mécanismes de transparence, de redevabilité et de participation dans la gestion des deniers publics. En clair, il est question de renforcer les capacités des organisations de la société civile et créer un cadre de dialogue multi acteurs sur la gouvernance économique dans le but d’une participation active des acteurs impliqués dans la gestion des finances publiques. « C’est un projet pour lequel 125 organisations de jeunes et de femmes, 175 journalistes et 250 animateurs de radios locales ont été cooptées. A ceux-ci s’ajoutent les institutions de contrôle en l'occurrence la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), l’Inspection général d’État (Ige), le Conseil constitutionnel et les membres de commission économique et financière de l’Assemblée nationale et du Sénat », énumère-t-elle.

Au nom de la Konrad-Adenauer-Stiftung, Stefanie Brinkel, représentante résidente a indiqué que le projet est assez évocateur et très utile dans le but de contribuer à garantir l’unité et l’efficacité des services publics. Ceci parce qu’il a été constaté un manque de transparence dans la gestion et le manque d’implication des citoyens dans le processus de gestion. Selon Stefanie Brinkel, ce phénomène est souvent source de conflit dans de nombreux pays.
HERVE ADOU


Le 30/10/21 à 19:20
modifié 30/10/21 à 21:58