
La Konrad-Adenauer-Stiftung et le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains ont partagé leurs actions menées en vue de contribuer à la paix et la réconciliation. (PHOTO : DR)
La Konrad-Adenauer-Stiftung et le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains ont partagé leurs actions menées en vue de contribuer à la paix et la réconciliation. (PHOTO : DR)
Cohésion sociale: Une structure allemande et le Raidh livrent les résultats de leurs d’activités
Lors de la cérémonie d’ouverture qui a enregistré la présence effective de toutes les parties prenantes, Souleymane Fofana, coordonnateur général du Raidh a salué ses partenaires pour la confiance accordée à l’organisation qu’il dirige avant d’informer que les travaux menés au cours de ce programme ont permis d’atteindre plusieurs objectifs. Notamment la responsabilisation des jeunes et des femmes pour une contribution positive au processus de réconciliation, la sensibilisation des populations au maximum, la mise en place d’espaces d’expression dans un respect mutuel, la formation des formateurs et des personnes ressources, entre autres des journalistes, des forces de défense et de sécurité. « Toutes ces actions ont permis de toucher plus de 50 000 personnes, grâce à l’engagement de nos comités de veille et de prévention des conflits », précise-t-il.
Au nom de l’Union européenne, Massimo Scalorbi, Chef de coopération de l’institution, est revenu sur ces actions afin d'accompagner la Côte d’Ivoire dans ce domaine, notamment l’«Ue Magic tour » qui a débouché sur ce projet « La paix par moi ! ». Selon lui, le dernier projet cité s’est inscrit dans la mise en œuvre de la vision de l’Ue avec une approche novatrice, car il a permis à plusieurs acteurs qui, autrefois se craignaient, d’échanger et de briser le mur de méfiance. Financé à environ 1 milliard FCfa, ce projet a, précise-t-il, permis de mettre en avant le rôle des jeunes et des femmes dans la prévention des conflits. «"La paix par moi!’’ a permis de former 75 journalistes, 70 leaders communautaires, 300 agents des forces de sécurité et surtout l’installation de 27 comités de veille, etc. », énumère le représentant de l’Ue.
Quant au Dr Stefanie Brinkel, représentante résidente de la Kas, elle a fait savoir que le projet est intégrateur des valeurs de paix et de cohésion pour une Côte d’Ivoire réconciliée, à travers l’instauration d’instruments de prévention de la paix dans cette partie importante de l’Afrique de l’Ouest.
HERVE ADOU