Défenseurs des droits de l’homme et justice internationale : La 5e session se tient à Abidjan

Les participants à la formation des Droits de l'homme. (Photo : DR)
Les participants à la formation des Droits de l'homme. (Photo : DR)
Les participants à la formation des Droits de l'homme. (Photo : DR)

Défenseurs des droits de l’homme et justice internationale : La 5e session se tient à Abidjan

La Fondation Friedrich Naumann pour la liberté organise, du 25 au 30 octobre 2021, à Abidjan, la 5e session internationale des Droits de l’Homme d’Abidjan. Ce, en collaboration avec la Fondation René Cassin et le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndh), autour du thème : « Défenseurs des droits de l’homme et justice internationale ».

Sept pays (Côte d’Ivoire, Niger, Mali, Togo, Burkina Faso, Congo et la France) participent à ce programme annuel.

Au programme de cette rencontre, une formation en Droits de l’homme à l’intention des professionnels du secteur, des acteurs de la société civile et des forces de l’ordre. Il y aura également des conférences publiques, des conférences-débats sur le ‘’droit d’accès à la justice”, ‘’le mécanisme ivoirien de l’assistance judiciaire”, la justice transitionnelle, une conférence parlementaire, une conférence avec le Conseil d’Etat, ainsi que des consultations juridiques.

« La Côte d’Ivoire a connu une période difficile en 2010, au moment des élections, une période de conflit qui a fait 3000 morts avec des violations massives des droits de l’homme. A cette session, participent également des ressortissants de pays qui ont connu ou qui connaissent de graves crises avec des conséquences désastreuses sur les droits humains. Il est donc important d’accentuer la formation des acteurs », a affirmé Dr Jo Holden, directeur Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, à l’ouverture de cette session.

La photo de famille après le premier jour de formation. (Photo : DR)
La photo de famille après le premier jour de formation. (Photo : DR)



« Cette session témoigne d’une forte volonté des organisateurs de renforcer les capacités des forces vives et de la société civile dans de nombreux Etats africains. Renforcer les capacités par la formation, c’est offrir aux défenseurs des droits les moyens de leur action. Faire la promotion des droits de l’homme, c’est aussi l’occasion de réfléchir sur les limites de l’action de ceux-ci dans des contextes politiques ou géographiques différents », affirme, pour sa part, Sébastien Touze, directeur de la Fondation René Cassin, partenaire de cet événement.

Constant Delbé, directeur de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme, représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a salué cette initiative qui contribuera au renforcement des capacités des acteurs de la société civile de la sous-région sur la protection des droits de l’homme.

Pour Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme, cette session permettra aux acteurs des droits de l’homme de mieux comprendre le fonctionnement des mécanismes juridictionnels internationaux afin de les saisir en cas de besoin.

« Cette session est une nouvelle fenêtre pour les acteurs pour les outiller afin qu’ils participent efficacement à l’élargissement de l’espace civil démocratique », a-t-elle soutenu.

Une correspondance particulière