Bouaké/Université Alassane Ouattara: Bioéthique et Covid-19 au centre d’un séminaire international

Des experts sont venus du Nigeria et de la Côte d'Ivoire pour participer au séminaire. (Dr)
Des experts sont venus du Nigeria et de la Côte d'Ivoire pour participer au séminaire. (Dr)
Des experts sont venus du Nigeria et de la Côte d'Ivoire pour participer au séminaire. (Dr)

Bouaké/Université Alassane Ouattara: Bioéthique et Covid-19 au centre d’un séminaire international

Le 25/10/21 à 20:57
modifié 25/10/21 à 20:57
« Bioéthique et pandémie de Covid-19 : principes bioéthiques et construction d’une diplomatie vaccinale globale ». C’est le thème d’un séminaire international organisé les 20 et 21 octobre, à l’université Alassane Ouattara (Uao) de Bouaké, par la Chaire Unesco de bioéthique, en collaboration avec la Commission nationale de l’Unesco et le Bureau multisectoriel de l’Unesco à Abuja (Nigeria).

Selon le Pr Lazare Poamé, titulaire de la Chaire Unesco de bioéthique de l’Uao, ce séminaire vise à lever les doutes par rapport à la politique vaccinale ou aux stratégies vaccinales mondiales. Parce qu’il s’agit de coordonner les stratégies à l’échelle mondiale pour que cette pandémie soit enrayée. Pour l’éminent bio-éthicien qui s’est exprimé après sa conférence inaugurale à l’ouverture des travaux, cet atelier doit, en outre, permettre de rechercher des arguments scientifiques contre les rumeurs souvent fallacieuses qui ont cours autour de cette pandémie. « Il y a des idées largement répandues qui justifient certaines réticences vis-à-vis du vaccin parce que les anti-vaccins se réfèrent à tout ce qui circule sur les réseaux sociaux », a-t-il déploré.

S’exprimant sur le thème central de l’atelier, Lazare Poamé a fait comprendre qu’il existe déjà des principes, notamment la déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme, qu’il faudra simplement faire valoir en les collant à l’actualité de la Covid-19. Il s’agit, selon lui, des principes d’équité, de dignité? de partage, de coopération et de solidarité. « C’est ce que l’on a appelé la solidarité anthropologie internationale et tous ses principes. Il faut les faire valoir pour qu’ensemble, on puisse bâtir une stratégie cohérente», poursuit-il.

C’est par visioconférence que Dr N’Golo Soro a livré le message de Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, par ailleurs présidente de la Commission nationale de l’Unesco et co-présidente du séminaire. « Ce séminaire international sur la bioéthique et la pandémie de Covid-19 se présente comme un moment de réflexion hautement important pour la Côte d’ivoire et le monde, en cette période de crise sanitaire », a déclaré le mandant de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Avant de dire toute la reconnaissance du Pr Mariatou Koné à la Chaire Unesco de bioéthique de l’Uao pour sa contribution relativement aux grands défis rencontrés par le système éducatif ivoirien, à travers les études de qualité menées. Et ce, à la demande du ministère, sur les grossesses précoces en milieu scolaire en 2017 et sur la politique de subvention aux établissements privés en Côte d’Ivoire.

Durant donc ces deux jours, plusieurs experts de l’Unesco, des universités de Côte d’Ivoire et du Nigeria ont animé des travaux autour d’une vingtaine de communications. Il faut savoir que la bioéthique, c’est un ensemble de recherches, d’études axées sur les problèmes à dimension éthique posés par le développement de la techno science biomédicale et biotechnologique.


Le 25/10/21 à 20:57
modifié 25/10/21 à 20:57