Abolition de la peine de mort: Une Ong ivoirienne réitère son plaidoyer pour la ratification du 2e Protocole facultatif

L’Acat-Ci entend poursuivre son plaidoyer en vue d’obtenir l’abolition de la peine de mort. (DR)
L’Acat-Ci entend poursuivre son plaidoyer en vue d’obtenir l’abolition de la peine de mort. (DR)
L’Acat-Ci entend poursuivre son plaidoyer en vue d’obtenir l’abolition de la peine de mort. (DR)

Abolition de la peine de mort: Une Ong ivoirienne réitère son plaidoyer pour la ratification du 2e Protocole facultatif

L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), section Côte d’Ivoire, avec l’accompagnement de la Fédération des Acat (Fiacat), a réitéré son plaidoyer auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce, afin de procéder à la ratification du 2e protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques (Op2), consacrant l’abolition définitive et irréversible de la peine de mort.

C‘était à l’occasion de la commémoration de la 19e Journée mondiale contre la peine mort, le 12 octobre 2021, à la Fondation Friedrich Naumann, à Abidjan-Cocody.

Cette célébration a donné lieu à un panel où deux communications ont été dites. A savoir « La ratification de l’Op2, quel intérêt ? » et « Les actions de l’Acat-Ci en faveur de la ratification de l’Op2 ». Elles ont été présentées respectivement par l’avocat général, Djévié Bruno et par Wenceslas Assohou, Pca de l’Acat-Ci.

Pour le premier intervenant, l’abolition sans réserve de la peine de mort est acquise en Côte d’Ivoire. Le Pca de l’Acat-Ci a souligné que la vie humaine ayant un caractère sacré en Côte d’Ivoire, la ratification par l’Etat de l’Op2 vise à rendre irréversible la peine de mort.

Le panel qui a réuni des représentants de chancellerie accréditées en Côte d’Ivoire, des membres de la société civile, des leaders communautaires, etc., avait pour but d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation de la peine de mort en Côte d’Ivoire. De même que sur les actions de la société civile, en vue de l’abolition de la peine de mort en Côte d’Ivoire.

Puis de montrer l’intérêt de la ratification de l’Op2, ensuite sensibiliser les autorités ivoiriennes à la poursuite du processus de ratification de l’Op2. Et enfin, amener l’Etat de Côte d’Ivoire à soutenir le projet de protocole additionnel à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples visant l’abolition de la peine de mort.

Des échanges, des contributions et le partage d’expériences ont meublé cette rencontre qui a bénéficié du soutien financier du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, de l’Agence française de développement (Afd). Ainsi que de l’appui de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.

Le thème de la célébration à l’échelle mondiale est : « Femmes condamnées à mort : une réalité invisible ». Le thème au niveau national est : « Accentuer le plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes pour la poursuite du processus de ratification du 2e Protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques (Op2), visant à abolir la peine de mort. »

Une correspondance particulière