Bingerville /Chefferie traditionnelle : Le collectif des chefs Akwè appelle les populations à l'apaisement

Le collectif des chefs Akwè appelle les populations à l'apaisement
Le collectif des chefs Akwè appelle les populations à l'apaisement
Le collectif des chefs Akwè appelle les populations à l'apaisement

Bingerville /Chefferie traditionnelle : Le collectif des chefs Akwè appelle les populations à l'apaisement

Après les violences observées dans certains villages suite aux consultations populaires pour la nomination de chefs, le collectif des chefs de villages Akwè appelle les populations à l'apaisement. Il a lancé cet appel à la faveur du point presse organisé à cet effet, le dimanche 10 octobre dernier à Agban.
Face à ces agissements troublant l'ordre public, ces responsables coutumiers en accord avec le bureau exécutif de l'association Akwè Tchagba ont demandé aux populations de plutôt privilégier le dialogue pour la résolution des différends et de rester sourds aux messages de déstabilisation. " Nous dénonçons ces violences indignes de notre peuple. Appelons les populations à l'apaisement. Exigeons le respect de l'autorité administrative", a martelé le porte-parole soucieux de préserver la paix et la cohésion sociale. Non sans omettre d'annoncer qu' ils se désolidarisent du chef du village d'Anono qui à contrario, pousse, dans une vidéo, les populations atchan de Songon et de Bingerville à la révolte contre l'autorité administrative. Cela devrait consister selon lui en deux marches simultanées le mercredi 13 octobre prochain sur les sous-préfectures des deux circonscriptions susmentionnées afin dit-il, d'obtenir le départ des représentants du gouvernement. Et ce, au motif que ces derniers outre-passeraient leurs prérogatives. Rappelons que la phratrie Akwè compte treize villages dont Anan, Agban, Adjin, M'pouto, M'badon... Que cette exhortation à l'apaisement soit favorablement accueillie par les populations de crainte que le désordre ne s'installe dans ces deux banlieues paisibles de la capitale économique de la Côte d'Ivoire.
UNE CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE DE MF