Politique sur le Genre en Côte d’Ivoire: Nassénéba Touré revient sur les efforts du gouvernement en faveur de l’égalité et l’équité

Les participants se sont félicités de l'atelier. (DR)
Les participants se sont félicités de l'atelier. (DR)
Les participants se sont félicités de l'atelier. (DR)

Politique sur le Genre en Côte d’Ivoire: Nassénéba Touré revient sur les efforts du gouvernement en faveur de l’égalité et l’équité

Le 11/10/21 à 13:30
modifié 11/10/21 à 13:30
Le gouvernement ivoirien, la société civile et les partenaires au développement se sont réunis dans le Cadre de la concertation périodique sur le genre (Ccg), le 8 octobre, à l’espace Latrille Évents sis aux deux-Plateaux en présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré. Ce cadre de concertation vise à créer une synergie d’actions sur la politique du genre en Côte d’Ivoire.

Soutenue par l’Union européenne, le Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, chancelleries occidentales et partenaires, cette 3e rencontre fait suite aux précédentes tenues en 2017 et 2018. Son objectif est d‘apporter une réponse globale multisectorielle, commune et cohérente à la politique de promotion du genre et d’autonomisation des femmes telles qu’identifiées par le gouvernement sur la base des engagements internationaux.

A l’occasion, la ministre Nassénéba Touré est revenue sur les efforts du gouvernement en faveur d’égalité et d’équité pour l’autonomisation des femmes et de la jeune fille en Côte d’Ivoire.

A l’en croire, il s’agit, entre autres, de l’adoption de la loi 2019-870 du 14 octobre 2019 visant la représentativité des femmes dans les assemblées élues et fixant un quota d’au moins 30% des femmes sur les listes des candidats, l’adoption en cours de la Stratégie nationale d’autonomisation des femmes et enfin la création de la ligne verte 1308 et l’accès des femmes aux différents financements. Elle a aussi mis l’accent sur la présentation des actions prioritaires nationales en matière de genre afin d’assurer une synergie d’actions.

L'égalité et équité au cœur de la concertation. (DR)
L'égalité et équité au cœur de la concertation. (DR)



Nassénéba Touré n’a pas omis de faire remarquer les défis à relever dont l’équation des disparités et discrimination basée sur le genre et exacerbée par la crise sanitaire à Covid-19, les inégalités de sexe dans le domaine de la santé, de l’accès à l’emploi, aux ressources et aux postes politiques. Sans oublier la question de l’éducation des filles dans le secondaire et supérieur, les grossesses en milieu scolaire et les mutilations génitales féminines, a affirmé la ministre.

Elle s’est également félicitée du “talk force“ sur le genre, une plate-forme de concertation et de synergie pour une meilleure capitalisation des résultats.

La représentante résidente d’Onu Femme, Antonia Ngabala Sodonou, s’est réjouie de la redynamisation du Ccg et a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire tant sur le plan technique que financier pour réaliser son programme genre. Elle a aussi expliqué que c’est une opportunité de réaliser l’Odd 17 qui consacre les partenariats efficaces tout en établissant des liens plus étroits avec les parties prenantes, de favoriser le dialogue, le partage d’information, les actions conjointes et de reportage sur les actions concertées et stratégiques sur la question du genre.

Le coordonnateur résident du Système des Nations unies, Philippe Poinsot, pour sa part, a réaffirmé l’engagement des Nations unies à soutenir le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe) et le gouvernement ivoirien sur toutes les questions relatives à la promotion du genre.

La directrice de l’entrepreneuriat féminin au Mffe, Koutouan Félicité, a relevé les priorités nationales en la matière qui portent sur six axes, à savoir la promotion du genre, l’autonomisation de la femme, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, la promotion du leaderhip féminin et la participation à la prise de décision. Le renforcement de la lutte contre les Vbg et la réforme des instituts de formation féminine (Ifef). Ce programme 2021-2025 coûtera la somme de 69 689 300 000 FCfa.

Infos Sercom



Le 11/10/21 à 13:30
modifié 11/10/21 à 13:30