Can 2023/Réalisation des infrastructures sportives: Pourquoi ça traîne à San Pedro

Les travaux du stade de San Pedro ont eu du mal à démarrer. (Photo : DR)
Les travaux du stade de San Pedro ont eu du mal à démarrer. (Photo : DR)
Les travaux du stade de San Pedro ont eu du mal à démarrer. (Photo : DR)

Can 2023/Réalisation des infrastructures sportives: Pourquoi ça traîne à San Pedro

Le 30/09/21 à 12:06
modifié 30/09/21 à 12:06
La visite du président du Cocan 2023 a permis aux Ivoiriens d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe à San Pedro où un stade de compétition de 20 000 places, des terrains d’entraînement, une cité Can et plusieurs autres travaux sont en cours de réalisation.

Pendant que Yamoussoukro est prête à 90% et Bouaké autour de 80%, la ville de San Pedro est à la traîne. On parle de 62% de taux de réalisation !

Le président du Cocan 2023 n’a pas exprimé son mécontentement, mais tout le monde a compris qu’il faut retrousser ses manches et se mettre au travail. Tout le monde a également compris les explications données par les responsables des chantiers.

Aux chefs coutumiers présents en grand nombre lors de la réunion de synthèse, à la salle Rotary de la ville, Albert Amichia leur avait demandé, de prier aussi pour que la pluie arrête de bloquer les travaux. C’est que San Pedro est une zone spéciale où il pleut beaucoup. Et cela gêne énormément les travaux. Mais il n’y a pas que la pluie ; l’avènement de la crise sanitaire y a été pour beaucoup.

En effet, cette pandémie qui a entraîné la mise en place de plusieurs mesures strictes, des barrières anti-covid 19 (fermeture des frontières) a causé beaucoup de préjudices aux entreprises bénéficiaires des marchés. La partie chinoise a vu plusieurs de ses employés bloqués au pays, etc.

« Mais tout est rentré dans l’ordre. Le retard a été rattrapé et nous pouvons vous assurer que tout sera terminé au mois de mars prochain », a rassuré Diabaté Boubacar, directeur général d’Omni travaux, associé de l’entreprise chinoise qui réalise le stade de San Pedro, heureux de se retrouver sur un tel chantier en tant qu’entreprise ivoirienne.

« Nous avons beaucoup appris auprès de nos partenaires chinois. C’est le seul stade qui se construit en groupement avec une entreprise ivoirienne. C’est un fait notable, parce qu’il va y avoir des transferts de compétences », estime Boubacar Diabaté, qui a une expérience en la matière. Sauf que les Ivoiriens sont pressés de voir leur stade sortir de terre. Car la Can, c’est dans 17 mois.

Dans tous les cas, le Cocan du président Albert Amichia veille au grain. Pour eux, rien ne doit être laissé au hasard. « Le Président de la République veut que cette Can soit la meilleure de toutes les éditions passées et c’est ensemble que nous devons le réussir », insiste, le ministre Amichia, président du Cocan 2023.

Il entend convoquer incessamment une réunion avec tous les chefs de chantier avec qui il va avoir des échanges francs.


Le 30/09/21 à 12:06
modifié 30/09/21 à 12:06