Enseignement supérieur/Kobéa Toka Arsène: ‘‘Le risque qui dérange le plus, ce sont les grèves’’

Le ministre Adama Diawara veut minimiser des risques qui pourraient constituer un obstacle à l’atteinte de ses objectifs. (DR)
Le ministre Adama Diawara veut minimiser des risques qui pourraient constituer un obstacle à l’atteinte de ses objectifs. (DR)
Le ministre Adama Diawara veut minimiser des risques qui pourraient constituer un obstacle à l’atteinte de ses objectifs. (DR)

Enseignement supérieur/Kobéa Toka Arsène: ‘‘Le risque qui dérange le plus, ce sont les grèves’’

Le 30/09/21 à 11:18
modifié 30/09/21 à 11:18
Un atelier d’information et de sensibilisation à l’élaboration de la cartographie des risques des services et structures sous-tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) s’est tenu le mercredi 29 septembre, à l’amphi A District de l’université Félix Houphouët-Boigny.

A l’issue de la cérémonie officielle de la rencontre, Kobéa Toka Arsène, directeur de cabinet représentant le ministre Adama Diawara, a confié à la presse que les facteurs qui perturbent le plus son département sont les grèves du personnel enseignant, des étudiants ou du personnel administratif. « S’ils se mettent en grève, cela retarde les examens de fin de semestre. On ne pourra pas avoir les résultats dans le temps, et cela conduit à ces années académiques qui s’étendent en longueur, et qui ne finissent pas », argue-t-il.

Pour le représentant du ministre, cette situation a également pour conséquence le manque de visibilité des universités ivoiriennes à l’internationale. Il a alors souligné ce qui devrait être : « Au mois de juin, nous devons donner le bilan, mettre les étudiants et les enseignants en vacances pour qu’ils reprennent au mois d’octobre. C’est ce que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Adama Diawara s’évertue à mettre en œuvre. Et c’est la raison pour laquelle cette année, toutes les universités ont obligation de finir leurs examens, pou rentrer le 18 octobre prochain ».

L’organisation de cet atelier vise donc, selon lui, à sensibiliser les responsables des structures et des services du ministère à l’importance du rôle et de la responsabilité en matière de contrôle interne et de gestion des risques.

M. Kobéa a par ailleurs indiqué qu’au moment où la demande de services publics de formation ne cesse de croître, alors que les ressources publiques ne suivent pas toujours, il importe d’introduire plus d’efficacité dans la gestion des deniers publics. « A cet égard, les dispositifs de contrôle interne et de cartographie des risques introduits au niveau des organes dirigeants ne visent rien d’autre que l’amélioration de l’efficacité de l’action publique en matière de formation et de recherche au bénéfice des usagers du service public de l’éducation que sont les étudiants », dit-il.

Parlant de la problématique des risques, Pr Balo Zié, président de l’université Félix Houphouët-Boigny, a souligné, s’adressant à ses pairs venus des autres universités, « qu’il est question de l’éventualité d’un évènement qui peut causer un dommage dans l’exercice de notre fonction ». Notamment la formation des ressources humaines de qualité et la mise en œuvre d’une recherche scientifique en vue de contribuer au développement socio-économique du pays.

Le Pr Yapi Houphouët Félix, inspecteur général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné l’importance de cet atelier pour son organisation en tant qu’organe d’audit et de contrôle du ministère. Il a pour mission entre autres de procéder à tout contrôle administratif et financier des services et structures sous tutelle du ministère, et contrôler également l’application par les services et structures sous tutelle de la réglementation et des instructions dans les matières relevant des attributions du ministère.

Ibo Alexis, le secrétaire général de l’Inspection générale de l’État (Ige), parrain de l’évènement, a indiqué que la priorité de son institution est de sensibiliser et d’informer sur l’élaboration de la cartographie des risques.

L’Ige représente, selon lui, l’organe supérieur de contrôle administratif d’audit, d’inspection et de promotion de la bonne gouvernance placé sous l’autorité du Président de la République. « Notre vocation, c’est de coordonner les activités de tous les autres organes d’audit et de contrôle de l’ordre administratif dont l’Inspection générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique », a-t-il déclaré


Le 30/09/21 à 11:18
modifié 30/09/21 à 11:18