L’hôtel Palm Club de Cocody a abrité, le mardi 28 septembre 2021, un atelier de restitution des résultats de l’étude sur la capitalisation des plans de soutien nationaux aux entrepreneurs et travailleurs de l’économie informelle en Côte d’Ivoire. Cette activité a permis d’informer les expériences des plans de soutien de protection sociale au secteur de l’économie informelle particulièrement ceux en faveur des travailleurs du secteur agricole face à la pandémie de Covid-19.

À cette activité de restitution, il a été indiqué que, les facteurs clés de succès du dialogue social entre le gouvernement, les organisations de travailleurs et celles des employeurs dans la mise en œuvre de ces plans de soutien de protection sociale au secteur de l’économie informelle ont pu être identifiés par les participants à savoir le ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, l'Union européenne, le BIT, les experts, les organisations de travailleurs et d’employeurs...

Au nom du BIT, Frederick Lapeyre, le Directeur Pays, a souligné que du fait de leur vulnérabilité, les travailleurs du secteur informel, sont particulièrement touchés par l’effet de la Covid-19. Par conséquent, il est urgent pour les décideurs, d’agir afin que ces derniers bénéficient de la protection sociale, mais également de renforcement de capacités, condition de la réussite de la transformation vers l’économie formelle. Pour lui, cette étude vise à emmener la Côte d’Ivoire vers une croissance inclusive porteuse d’emplois décents.

Rappelant l’importance dudit atelier Stéphane Brossard le représentant pays a au nom de l'Union européenne en Côte d’Ivoire, indiqué la nécessité de la prise en charge de l’économie informelle dans la relance post-Covid. Aussi pour Benié Marcel représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, en raison de la persistance de la pandémie de Covid-19, a fait savoir qu’il est difficile de capitaliser les initiatives en cours. Toutefois, a-t-il rassuré que les acteurs du travail sont à la tâche pour l’élaboration d’une meilleure stratégie. Notons que ledit projet est financé par l'Union européenne avec l’appui du Bureau international du travail (BIT).