Discours de haine en ligne : La politique, encore et toujours…

Les 30% restants se répartissent entre l’actualité internationale (elle aussi politique, avec le coup d’Etat en Guinée et l’avis d'un artiste chanteur Tiken Djah sur le sort d'Alpha Condé), la sécurité (crash d’un avion MI 24 de l’armée ivoirienne) et l’actualité people (l’agression d’une chanteuse ivoirienne à Paris).
L’observatoire d’Internews Côte d’Ivoire révèle aussi que sur cette deuxième semaine de septembre 2021, les pages restent les lieux privilégiés d’expression de la haine en ligne (57%). Elles sont suivies des groupes (27%) et des profils qui sont de plus en plus présents (16%).
Sur ces espaces, au total 100 propos, vidéos, images et emojis haineux ont été collectés. Des chiffres en baisse de -9% par rapport à la semaine précédente. Une tendance suivie par trois catégories à savoir les propos sexistes/injures sexuelles, les animalisations et les délations. Trois autres typologies sont quant à elles en hausse. Il s’agit des injures/diffamations, vœux/souhaits macabres, incitations au meurtre/à la révolte. Les menaces, propos xénophobes/injures identitaires, la justification/apologie de la haine et les attaques contre les communautés ont pour leur part conservé leurs proportions.
L’observation des discours de haine est une activité du Programme Transition et Inclusion Politiques (PTI) financé par USAID et mis en œuvre par le National Democratic Institute (NDI), Internews et une coalition d’organisations de la société civile ivoirienne.