Vidéo-verbalisation : Un opérateur du secteur des Transports salue la décision

La country-manager de l’application mobile de transport Uber Côte d’Ivoire, Marjorie Saint-Lot. (Bavane)
La country-manager de l’application mobile de transport Uber Côte d’Ivoire, Marjorie Saint-Lot. (Bavane)
La country-manager de l’application mobile de transport Uber Côte d’Ivoire, Marjorie Saint-Lot. (Bavane)

Vidéo-verbalisation : Un opérateur du secteur des Transports salue la décision

Le 21/09/21 à 11:44
modifié 21/09/21 à 11:44
Depuis le 7 septembre, la vidéo-verbalisation est entrée dans sa phase active à Abidjan. Cette opération est saluée par les acteurs du monde des transports. C’est ce qu’a laissé entendre la country-manager de l’application mobile de transport Uber Côte d’Ivoire, Marjorie Saint-Lot, au cours d’une rencontre avec la presse, le 18 septembre, au siège de son entreprise sis à la Riviera.

Elle a, en effet, souligné que c’est une excellente opération qui était attendue. « Mettre en place un système de vidéo-verbalisation amène à prendre conscience et à se mettre à jour. Les résultats en termes de sécurité sur nos routes vont se faire ressentir les mois à venir. La vidéo-verbalisation va largement contribuer au respect du code de la route. Conséquence, il y aura moins d’accidents sur nos routes », a-t-elle affirmé.

Puis de poursuivre pour dire que c’est un changement de comportement nécessaire. Selon elle, il faut que tous les acteurs des transports, privé, public et citoyen lambda puissent contribuer à ce changement qui est une bonne chose pour le développement de la sécurité urbaine.

La country-manager n’a pas manqué, sur la même question, d’évoquer le processus de recrutement de ses chauffeurs. Lequel répond au strict respect du code de la route. « Nous pouvons débaucher ou démarcher les chauffeurs ou propriétaires qui viennent vers nous. Ils doivent s’inscrire sur la plateforme, télécharger l’application sur Google-store et enregistrer leur numéro de téléphone, e-mails, leurs noms. Ils doivent aussi télécharger leurs documents comprenant le permis de conduire, la carte grise, l'assurance et la visite technique à jour ainsi que la carte de transporteur et la carte de transport quand ils sont disponibles. Nous vérifions aussi les dates d’expiration de ces documents et le véhicule est désactivé lorsque le document n’est plus à jour. Le test psychotechnique auquel ils doivent être soumis, permet d’évaluer leurs valeurs, réaction et comportement. Les chauffeurs doivent suivre une formation à l’usage de l’application. Ils ont 90 jours pour présenter un test sur la prévention des agressions sexuelles sur les femmes », a expliqué Marjorie Saint-Lot.

A l’en croire, pour une bonne sécurité routière, le passager a la possibilité de remonter les plaintes relatives aux mauvais comportements et de conduite dangereuse. « Nous avons un système de notation en termes de sécurité. Le chauffeur peut être renvoyé de la plateforme et désactivé à vie en fonction de la gravité de son acte. Nos équipes mènent des investigations relativement à tout ce qui touche à l'intégrité des passagers. Nous tenons à être un partenaire des villes dans lesquelles nous opérons et nous le faisons par le biais de diverses initiatives et déploiement de produits. »


Le 21/09/21 à 11:44
modifié 21/09/21 à 11:44