Can 2023/Stade de la paix de Bouaké : Un véritable bijou dans le Gbêkê

La société portugaise est en train d’abattre un grand travail à Bouaké. (Photo : DR)
La société portugaise est en train d’abattre un grand travail à Bouaké. (Photo : DR)
La société portugaise est en train d’abattre un grand travail à Bouaké. (Photo : DR)

Can 2023/Stade de la paix de Bouaké : Un véritable bijou dans le Gbêkê

Le 21/09/21 à 11:34
modifié 21/09/21 à 11:34
Le président du comité d’organisation poursuit sa tournée des sites prévus pour l’événement de 2023.
Après la cité du Poro où il est revenu avec beaucoup d’espoirs quant à l’évolution des travaux préparatoires de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de la Caf, le président François Amichia et sa suite ont posé leurs valises depuis dimanche en pays Baoulé. En tout cas, le lundi 20 septembre, dans le Gbêkê, ils ont passé au peigne fin, tous les secteurs du sport de la ville de Bouaké. Grossomodo, les travaux avancent à un rythme qui donne à espérer et la ville se prête au jeu.

Ce que l’on retient de cette visite est que Bouaké aura bientôt, l’un des plus beaux stades du pays. L’édifice réhabilité épouse désormais les standards internationaux. « Non seulement, il correspond aux prescriptions de la Caf et de la Fifa, mais également à celles de la fédération internationale d’athlétisme », souligne Georges Sess, l’agent du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd).

Le stade de la Paix dans sa nouvelle dimension est divisé en quatre secteurs dont trois présentant les mêmes commodités (infirmerie, un point chaud, bar-cocktails et toilettes). En plus de la tribune officielle, on note tout ce qu’il faut à une bâtisse de ce genre pour accueillir les grands événements sportifs.

Il y a même un héliport, une station d’épuration qui va traiter toutes les eaux usées en provenance du stade et un groupe électrogène pour palier toutes éventualités. Le stade de Bouaké, aujourd’hui, c’est un parking de plus 2000 véhicules, etc.

Ce qui est intéressant, c’est que tout est presque achevé. « Pour avoir eu le privilège de voir l’ancien stade de 25 000 places et d’avoir l’honneur de regarder ce stade de 40 000 places, on voit de grands changements qui ont été effectués. Changement en quantité de place, mais surtout en qualité, puisque vous voyez que le stade est entièrement couvert. Il n’est certes pas entièrement terminé, mais quand vous regardez la qualité des travaux, je crois que cela augure d’un stade moderne qui fait honneur à la deuxième ville de la Côte d’Ivoire et au pays tout entier », a indiqué, le patron du Cocan 2023, convaincu que les travaux de finition permettront d’avoir un joyau architectural qui permettra aux athlètes d’évoluer sur un terrain digne de ce nom, mais aussi aux supporters de suivre des spectacles dans un cadre confortable.

L’hébergement, un souci

A Dar es Salam, l’espace (7000 m2) réservé au Fanzone (l’ancien parc à bétail, devenu place Alassane Ouattara) donne des idées au président de la commission mobilisation, Dr Parfait Kouassi. Il a exposé en présence des autorités politique et administrative de la région, sa vision du Fanzone.

Un espace dédié au supporters de tous les bords avec toutes les commodités pour faire la fête et suivant en direct sur écrans géants les différents matches. « Ce sera le Fanzone officiel à Bouaké. Mais cela n’empêche qu’il y ait d’autres installations dans d’autres quartiers de la ville », a précisé le président Amichia.

Non loin de là au Lycée 1, au Plateau, le stade d’entraînement aux standards internationaux est en train d’être parachevé.

Le Centre hospitalier universitaire (Chu) sous la houlette du professeur Diané Bamourou est également mobilisé. Ils ont soumis toutes leurs préoccupations au président du Cocan 2023 qui, à son tour, les transmettra très vite à qui de droit.

Le seul bémol est que dans la région, il n’y a pas de réceptifs hôteliers digne de ce nom.


Le 21/09/21 à 11:34
modifié 21/09/21 à 11:34