Programme "Le Livre contre les maux de la Cité, 2021": Les capacités des candidats ivoiriens renforcées

Photo de famille des participants à l'issue de l'atelier. (DR)
Photo de famille des participants à l'issue de l'atelier. (DR)
Photo de famille des participants à l'issue de l'atelier. (DR)

Programme "Le Livre contre les maux de la Cité, 2021": Les capacités des candidats ivoiriens renforcées

Le 19/09/21 à 16:51
modifié 19/09/21 à 16:51
Du 16 au 18 septembre à l’hôtel La Rose Blanche d’Abidjan, les candidats ivoiriens au programme littéraire régional, "Le livre contre les maux de la cité, 2021", initié par l’Association des écrivains humanistes du Bénin, ont suivi une formation sur les techniques d’écriture d’une nouvelle. Cet atelier compte pour la phase de renforcement dudit programme après leur sélection suite à un appel à textes.

Les dix finalistes ivoiriens retenus sont désormais outillés pour affronter la phase suivante du programme "Le Livre contre les maux de la cité, 2021". « Après le Niger, le Bénin et le Togo, nous venons boucler par la Côte d’Ivoire comme nous l’exige le projet. Cet atelier a pour objectif d’aider les participants-candidats à s’approprier la thématique et le genre littéraire objet du concours, tout en apprenant de nouvelles techniques pour améliorer leurs premiers textes soumis », explique Sègnigbindé A. Camille, président de l’Association des écrivains humanistes du Bénin, structure initiatrice dudit atelier.

En effet, durant trois jours, les participants ont suivi plusieurs communications sur différents sujets dont les violences faites aux filles et aux femmes dans le contexte ivoirien, le processus éditorial, les techniques d’écriture d’une nouvelle. Aussi, ont-ils pu bénéficier des partages d’expériences avec leurs ainés écrivains au nombre desquels, figurent en bonne place, l’écrivaine Sonia Kossonou et l’acteur culturel et éditeur, Samuel Dégni, qui n’a pas manqué de donner des conseils techniques aux participants.

« On n’écrit pas pour écrire. Quand vous écrivez, c’est pour apporter une plus-value à un sujet, un débat de société, scientifique ou politique en cours. Cela nécessite de la rigueur et du sérieux surtout à cause du thème objet de la présente initiative », a-t-il indiqué.

Pour sa part, l’écrivaine Kossonou Sonia, quant à elle, a exposé aux candidats, le tableau peu reluisant des violences faites aux filles et aux femmes en Côte d’Ivoire, les initiatives institutionnels, les outils juridiques tout en les exhortant à s’impliquer réellement dans la lutte à travers leurs plumes.


« Au départ, j’ai mis mon texte en compétition pour évaluer mon niveau. Mais avec l’atelier, je viens de remarquer que j’avais beaucoup à apprendre et que mon texte est vraiment à restructurer. L’atelier est donc opportun car il va me permettre de retravailler mon texte et augmenter mes chances de remporter cette compétition », estime Sarah Kitoko, l’une des participants à l’atelier.

Il faut préciser que l’initiative " Le Livre contre les maux de la cité", qui est à sa 6e édition cette année, et qui prend en compte quatre pays dont le Bénin, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire, a été rendue possible grâce aux soutiens du Bureau de la coopération suisse au Bénin, Le Littéraire Togo, Les Editions Encres universelles, Les Editions Savanes du Continent.

(Source : Sercom)

Le 19/09/21 à 16:51
modifié 19/09/21 à 16:51