Femua 13/Harlette Badou à l’ouverture : «Avec le Festival, la musique devient une véritable industrie créatrice d’opportunités»

Les jeunes ont été invités à se régaler de la variété musicale qu’offre le festival et à appliquer tous les gestes barrières contre la Covid-19. (DR)
Les jeunes ont été invités à se régaler de la variété musicale qu’offre le festival et à appliquer tous les gestes barrières contre la Covid-19. (DR)
Les jeunes ont été invités à se régaler de la variété musicale qu’offre le festival et à appliquer tous les gestes barrières contre la Covid-19. (DR)

Femua 13/Harlette Badou à l’ouverture : «Avec le Festival, la musique devient une véritable industrie créatrice d’opportunités»

Le 07/09/21 à 21:22
modifié 07/09/21 à 21:22
La ministre de la Culture et de l’Industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’Guessan Kouamé, a présidé l’ouverture de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), le mardi 7 septembre, à Marcory (Abidjan).

A cette occasion, elle a félicité le commissariat général qui, à travers son initiative, apporte ainsi sa pierre à la construction de la Côte d’Ivoire notamment en offrant des opportunités aux jeunes ivoiriens.

« Avec le Femua, la musique devient une véritable industrie créatrice d’emplois et d’opportunités offertes aux jeunes », a-t-elle relevé. Avant de souligner que « la musique est une industrie qui draine du monde. Conçue, développée et diffusée selon les règles de l’art, elle chasse la haine chez ceux qui sont sans amour, donne la paix à ceux qui sont sans repos et console ceux qui pleurent ».

C’est pourquoi elle « engage » les jeunes à faire de la bonne musique. Celle qui est adossée au patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire et promeut les valeurs de fraternité, de cohésion sociale, d'amour, d'hospitalité et de paix.

Le Chef de l’État, Alassane Ouattara, dit-elle, s’est d’ailleurs inscrit dans la dynamique de faire de la musique un véritable levier de développement et de cohésion sociale. C’est donc à juste titre qu’il a opté pour cette nouvelle dénomination du ministère qu’elle dirige : « Ministère de la Culture et de l’Industrie des arts et du spectacle ».

Pour elle, la construction d’une industrie des arts et du spectacle passe par le dynamisme de festivals et de danses traditionnelles. C’est pourquoi, l’État de Côte d’Ivoire appui les festivals structurés dont le Femua.

« Le Femua de Gaou Productions donne d’espérer et de croire en la capacité de notre jeunesse à mutualiser compétence, vivre-ensemble et économie culturelle », affirme la première responsable du ministère de la Culture.

Le Sénégal est le pays invité d’honneur à l’édition 2021 du Femua. Le ministre de la Culture et de la Communication de ce pays, Aboulaye Diop, était présent ce mardi avec une forte délégation de 60 personnes dont de nombreux artistes pour participer à cet évènement. Il s’est notamment réjoui de l’opportunité qu’offre cette plateforme de représenter un échantillon de la diversité du patrimoine culturel de son pays.

Cette édition du Femua a pour thème : "Alliance Afrique-Europe : paix et développement". Histoire de célébrer une fois encore l’excellente relation entre la Côte d’Ivoire et l’Europe qui date d’ailleurs de 60 ans.

L’ambassadeur de l’Ue en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchman, s’en est félicité. Il a particulièrement invité les jeunes à « se régaler de la variété musicale » qu’offre le festival. Mais aussi à appliquer tous les gestes barrières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 et à se faire vacciner.

Traoré Salif dit A’Salfo, commissaire général, a surtout rappelé les différents volets du Femua. Le Femua Kids avec les tout-petits, le volet sportif, les panels de haut niveau, Carrefour jeunesse dédié aux jeunes, les concerts. Sans oublier la partie sociale qui favorisera, cette année, la construction de deux nouvelles écoles.


Le 07/09/21 à 21:22
modifié 07/09/21 à 21:22