Compétitivité des Pme : Des chefs d’entreprises se forment au Lean Six Sigma

Le formateur Jean-Jacques Bissouma a instruit les auditeurs sur le Lean Six Sigma. (DR)
Le formateur Jean-Jacques Bissouma a instruit les auditeurs sur le Lean Six Sigma. (DR)
Le formateur Jean-Jacques Bissouma a instruit les auditeurs sur le Lean Six Sigma. (DR)

Compétitivité des Pme : Des chefs d’entreprises se forment au Lean Six Sigma

Le 03/09/21 à 14:44
modifié 03/09/21 à 14:44
Une quinzaine de fondateurs d’entreprises et de hauts cadres se sont réunis à l’Hôtel Azalaï, à Marcory, du 24 au 27 août, pour revisiter les systèmes de management de leurs entreprises respectives.

Organisée par l’Agence pour le développement de la compétitivité des industries de Côte d’Ivoire (Adci), structure chargée d’accompagner les sociétés adhérentes au Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles (Pnrmn), la formation a été assurée par le cabinet Genetrix autour du Lean Six Sigma.

Un concept né dans les pays développés et dont l’impact sur le rendement des entreprises a fait ses preuves. Selon le formateur Jean-Jacques Bissouma, expert en performance organisationnelle et transformation numérique, « le Lean Six Sigma est une initiative qui s’est développée aux Etats-Unis, au Japon, pour permettre d’éliminer dans la chaîne de valeur les activités à non-valeur ajoutée, communément appelées les inefficiences. »

« A partir de l’identification de ces inefficiences dans la chaîne de valeur, on développe la capacité des employés, des décideurs à se débarrasser de ces inefficiences et à mettre en place des plans d’action effectifs afin de gagner en efficacité dans leur rendement », explique-t-il.

Concrètement, selon l’expert, le Lean Six Sigma outille le décideur sur les trois sources majeures de dysfonctionnement d’une entreprise que sont les gaspillages, la variabilité et la rigidité.

A en croire Jean-Jacques Bissouma, ce concept qui a fait ses preuves sous d’autres cieux répond aux quatre problématiques clés des entreprises : la satisfaction du client ; l’augmentation du chiffre d’affaires et des parts de marché ; le développement et l’engagement d’équipes hautement qualifiées ; la réduction des coûts et l’amélioration de la rentabilité.

Ainsi, pendant quatre jours, les chefs d’entreprises se sont accoutumés à ce nouvel outil de gestion de son personnel, et de son entreprise. Docteur Arthur Gnagne, ethno-pharmacologue, fondateur et gérant d’une unité de fabrication de phyto-médicaments basée à Agboville, s’est réjoui d’avoir bénéficié de la formation.

« Merci à l’Adci, le programme m’a permis de me remettre en cause dans ma façon de gérer mon entreprise, mon personnel. Avec cette formation, je comprends, par exemple, qu’on ne va pas à une réunion pour exposer ou discuter des problèmes, parce que sinon on passera tout le temps à bavarder. Et c’est ce que nous faisions dans mon entreprise. Mais aujourd’hui je comprends qu’on doit aller à la réunion avec des solutions, des réponses claires. Avec tous les paramètres de performance, je crois que je suis bien outillé pour gérer au mieux mon entreprise et faire face aux défis du moment », a-t-il indiqué, avant de remercier le formateur.

Ange Doris Agah, responsable qualité dans une boîte de la place, ne dit pas autre chose. « Nous avons beaucoup appris. Merci à l’Adci et au Parsci qui ont organisé cette formation à notre intention. Je les invite à la pérenniser pour la performance de nos entreprises. Lean six Sigma est très important dans l’amélioration de nos services », a-t-elle conclu.


Le 03/09/21 à 14:44
modifié 03/09/21 à 14:44