Répression de l'incivisme routier à Yopougon : La mairie signe une convention avec une structure privée

Gilbert Kafana Koné, maire de la commune de Yopougon et Ahmed Koné, président directeur général de K1 Agencies tenant les documents du contrat de convention (DR)
Gilbert Kafana Koné, maire de la commune de Yopougon et Ahmed Koné, président directeur général de K1 Agencies tenant les documents du contrat de convention (DR)
Gilbert Kafana Koné, maire de la commune de Yopougon et Ahmed Koné, président directeur général de K1 Agencies tenant les documents du contrat de convention (DR)

Répression de l'incivisme routier à Yopougon : La mairie signe une convention avec une structure privée

Le 28/08/21 à 22:29
modifié 28/08/21 à 22:29
Bientôt les contrevenants aux règles de conduite sur les voies publiques de la commune de Yopougon seront verbalisés.
Pour mener à bien cette action, la mairie a sollicité l'appui d'une entreprise privée qui aura en charge la gestion de la contravention et la répression des usagers indélicats.
A cet effet, une convention a donc été signée, le 27 août, entre la mairie de Yopougon et cette structure, à la salle de conférences du cabinet de la municipalité susmentionnée.
Selon Ahmed Koné, président directeur général de K1 Agencies à qui revient la gestion de ce système, c’est un processus qui va s’opérer via un mécanisme digital.
En cas d’infraction, l’agent municipal se chargera de verbaliser l’usager en enregistrant la faute commise sur une base de données.« Lors de l’enregistrement, toutes les références de la voiture notamment l’immatriculation seront renseignées et en fonction de la faute commise, le montant de l’infraction sera automatiquement connu et par le conducteur en faute et aussi par toute la chaîne impliquée dans le processus », explique-t-il.
Grâce à ce logiciel, à en croire Ahmed Koné, les usagers n’auront pas à faire face à des contraventions fabriquées parce que le système compte toutes les formes d’infractions et leurs contraventions.
Pour sa part, le premier magistrat Gilbert Kafana Koné s’est voulu clair avant la signature du document. Pour lui, la politique du Gouvernement en vue de réduire de façon drastique les accidents de la circulation doit être accompagnée.
« Une infraction reste une infraction et elle doit aboutir à une sanction non négociable. Nous ne voulons pas de négociation, ni de pardon », a-t-il tranché.
Bien avant la signature du document, le premier adjoint au maire, Issifou Coulibaly, a tenu à préciser que plusieurs séances de travail ont eu lieu entre les acteurs du monde du transport (conducteurs et transporteurs), les agents du ministère des Transports, la mairie et l’opérateur avant de passer à cette phase répressive.
Il a cité notamment des séances de formation de 72 heures entre des agents de l’Office de sécurité routière (Oser), les représentants des conducteurs et des transporteurs de la commune.
Il a également fait référence à une séance de sensibilisation impliquant des agents de la police municipale, des transporteurs ...
Toutefois, un comité de suivi composé d’un représentant de l’opérateur, d’un agent de la mairie et de responsables du milieu du transport sera mis sur pied pour régler les cas d’abus probables .La durée de la convention est d’un an renouvelable.
Dans sa mise en œuvre, l’opérateur se chargera de la mise à disposition du matériel de travail et la mairie lui donnera les ressources humaines nécessaires pour la mission. L'opérateur sera rémunéré à hauteur de 20% des recettes quotidiennes.
Le 28/08/21 à 22:29
modifié 28/08/21 à 22:29