Le Préfet de police Dosso Siaka insistant sur les règles de conduite (Photo: Dgpn)

Cette action de sensibilisation qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre des incivilités routières, repose notamment sur l’état des matériels roulants, la validité des pièces, et l’attitude des conducteurs. Pour palier certaines difficultés, notamment quelques retards liés à l’établissement des plaques d’immatriculations, l’autorité policière a mis l’accent sur l’avènement d’une nouvelle méthode de gestion coordonnée par les ministères en charge de la sécurité et des transports dans les jours à venir.

Poursuivant son action de sensibilisation, le Préfet de police a dit être attristé par les taux croissants des accidents de la circulation de la voie publique avec de nombreux décès. « Nous sommes là, aujourd’hui, pour la poursuite de la campagne de sensibilisation. Car les accidents de la voie publique ont triplé et cela a entrainé une augmentation des décès. Il y a trop de morts. Trop c’est trop. Nous avons reçu des instructions du ministre de la sécurité et des transports pour parler aux conducteurs et aux transporteurs. Pour la seule commune d’Abidjan, nous enregistrons 500 accidents de la circulation par semaine. Et nous avons 8 à 10 morts, également, par semaine. Généralement, les victimes sont les jeunes, des bras valides qui doivent travailler pour que le pays avance. C’est pourquoi, depuis des mois, nous sommes sur le terrain pour vous parler. En prenant des précautions, on peut éviter les accidents car rien ne peut arriver par hasard. Soyez sobre au volant car avec la technologie, nous sommes à mesure de détecter les conducteurs qui roulent en état d’ébriété. Et le conducteur qui dépasse le taux de 0,80 d’alcool sera déférer pendant la repression. Après un grave accident, on peut déférer le conducteur même s’il n’y a pas eu de décès. C’est pourquoi, je vous demande de réparer vos véhicules, d’avoir des rétroviseurs en bon état, les pièces en règle. Dans ces conditions, vous êtes protégé quand il ya un danger », a fait savoir le Préfet de police

Une correspondance particulière de Daniel Assouman