Projet de renforcement des capacités dans la filière fruits et légumes: Acteurs et administration publique invités à changer de paradigme

Les participants ont unanimement salué l’impact positif de la mission sur les filières concernées. (Photo : DR)
Les participants ont unanimement salué l’impact positif de la mission sur les filières concernées. (Photo : DR)
Les participants ont unanimement salué l’impact positif de la mission sur les filières concernées. (Photo : DR)

Projet de renforcement des capacités dans la filière fruits et légumes: Acteurs et administration publique invités à changer de paradigme

Le 23/08/21 à 14:10
modifié 23/08/21 à 14:10
Le rapport global de mise en œuvre du projet a été validé le 20 août lors d’un atelier dans les locaux de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest francophone (Cerao).
La mission de création de cadres de concertation et de la plateforme numérique pour les filières ananas et mangue dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités du secteur industriel (Parcsi) tire à sa fin.

Le Rapport global de la mission rédigé par le Cabinet Benin consulting international a été validé le 20 août, au siège de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'ouest (Cerao) à Cocody, lors d’un atelier organisé à cet effet.

Au sortir du processus qui a débuté en 2019, les acteurs publics et privés ont été invités à un changement de paradigme pour relancer les deux spéculations.

Le directeur général de l'industrie (debout) a félicité le coordonnateur du Parcsi (à sa droite) et les acteurs des filières ananas et mangue. (Photo : DR)
Le directeur général de l'industrie (debout) a félicité le coordonnateur du Parcsi (à sa droite) et les acteurs des filières ananas et mangue. (Photo : DR)



Cela passe par le respect de l’esprit dans lequel le cadre de concertation a été créé et en faire un instrument inclusif au service de l’ensemble des acteurs, l’adoption réelle des règles de bonne gouvernance, la promotion d’une culture de dialogue avec les structures décentralisées de l’état et la mise sur pied d'une forte politique de lobbying.

Le Cabinet Benin consulting international a également appelé à définir et opérationnaliser des plans d’actions à court et moyen termes axés sur des résultats objectivement réalisables ; à travailler à déterminer par eux-mêmes les niveaux de viabilité des coopératives, faîtières, ainsi que les niveaux de viabilité économique de chaque maillon ; à continuer une appropriation de la plateforme électronique et à s’en servir comme tremplin pour le transfert de paquets technologiques.

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Le secteur public a été invité à légitimer l’ambition du gouvernement qui a voulu créer des cadres de concertation, à promouvoir une présence de l’Etat uniquement dans un cadre coopératif règlementé à travers une politique de récompense aux bons élèves, à contribuer à aider les acteurs à déterminer leurs propres indicateurs de performance et de viabilité des filières et à promouvoir la réplication d’expériences abouties au plan national ou régional.

La partie étatique est aussi attendue sur la promotion du renforcement continu de capacités tant au niveau du cadre de concertation qu’au niveau de la plateforme électronique. Sa présence aux côtés des acteurs pour faire le lobbying, et leur donner de la visibilité et de la crédibilité figure en bonne place parmi les recommandations.

À l’occasion, Emmanuel Tra Bi, directeur général de l’industrie, a réitéré la gratitude du gouvernement à la Banque africaine de développement (Bad), initiateur et bailleur du Parcsi, mais aussi aux organisations professionnelles agricoles et coopératives (Opa) pour s’être prêtées au jeu.

Quant à Adrien Faé, coordonnateur du Parcsi, il s’est félicité des résultats enregistrés, notamment pour les deux spéculations concernées. Au dire d’Adrien Faé, il s’agit de l’assistance technique apportée aux membres des Opa de l’ananas et de la mangue, suivie d’une série d’ateliers de formation pour les acteurs de la filière fruits et légumes.

Le coordonnateur du Parcsi a également relevé qu’une étude de positionnement des produits issus de la transformation des fruits et légumes a été menée en plus de l’inventaire des moyens de production. Un label qualité fruit Côte d’Ivoire est en cours de création, a-t-il fait savoir.



Le 23/08/21 à 14:10
modifié 23/08/21 à 14:10