Évaluation du climat : Des experts font des recommandations

Daouda Konaté (au centre), directeur de la météorologie nationale. (Photo : DR)
Daouda Konaté (au centre), directeur de la météorologie nationale. (Photo : DR)
Daouda Konaté (au centre), directeur de la météorologie nationale. (Photo : DR)

Évaluation du climat : Des experts font des recommandations

Le 18/08/21 à 20:30
modifié 18/08/21 à 20:30
Le Sixième rapport d’évaluation (Re6) du climat, rédigé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été présenté à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam) à Port-Bouët.

Tenue le 17 août, cette rencontre a enregistré la présence de Daouda Konaté, Directeur de la météorologie nationale, par ailleurs, président du Conseil régional Afrique de l’Organisation météorologique mondiale, et Dr Dje Kouakou Bernard, Point focal Giec pour la Côte d’Ivoire.

Ce fut une occasion pour les experts d’échanger sur l’impact des changements climatiques en Côte d’Ivoire et généralement en Afrique. Et aussi, d’insister sur l’urgente nécessité d’agir pour la préservation du climat, face aux dangers des changements climatiques sur le pays.

Selon le Rapport, il est de plus en plus probable que le réchauffement planétaire excède 1,5 °C au cours des prochaines décennies.

Le Rapport souligne, en outre, qu’à moins de réductions immédiates, rapides et massives des émissions de gaz à effet de serre, la limitation du réchauffement aux alentours de 1,5 °C, ou même à 2 °C, sera hors de portée. Face à ces projections, les experts recommandent de maintenir le niveau de taux de réduction du CO₂ pour la Côte d’Ivoire à 28%. Ce, afin de lutter contre la déforestation et l’érosion côtière.

Les experts du Giec recommandent l’augmentation importante de la résilience des infrastructures : « Le changement climatique risque de provoquer des dégâts importants dans le secteur des infrastructures en Côte d’Ivoire. Essentielles au commerce des produits agricoles, les infrastructures de transport sont particulièrement vulnérables aux événements météorologiques extrêmes. Il faudra donc investir dans des infrastructures résistantes au climat », ont-ils proposé. Avant de souhaiter la modernisation de l’agriculture en vue de mieux s’adapter aux chocs pluviométriques:


Le 18/08/21 à 20:30
modifié 18/08/21 à 20:30