Dabou : Les feux tricolores défaillants créent d’énormes difficultés aux automobilistes
Le fait que les chauffeurs se crient dessus aux différents carrefours est légion dans la ville chère aux Lodjoukrou, apprend-on.
Selon nos interlocuteurs, notamment des chauffeurs de taxi, conducteurs de véhicules personnels, piétons et motocyclistes, il y a des accrochages à tout moment aux différentes intercessions parce que les feux ne fonctionnent plus. Et chacun se donne la priorité sans toutefois tenir compte de ce qui a été appris à l’auto-école.
« Je me suis plaint auprès d'un collègue. Il n’a pas la priorité et s’est engagé en sortant d’une voie secondaire. Je me demande s’il est passé par une auto-école. A Dabou, à nos carrefours, depuis que les feux tricolores sont en panne, il y a des conducteurs qui ne respectent plus le code de la route. Et cela provoque des accidents qui ne s’expliquent pas », déplore M. Meless, avant d’inviter les autorités compétentes à régler ce problème.
Dans la même veine, Kouassi Marc, assis confortablement dans sa voiture, déplore cette situation. « Ils attendent qu’il y ait d’abord des morts à l’une de nos intercessions avant d’intervenir. Pourtant, la voie principale est très fréquentée. Elle est empruntée par des cars et gros camions. C’est trop dangereux pour nous. Vivement que nos feux soient réparés », plaide-t-il.
Dame Kouassi née Akou Mauricette, vendeuse d’attiéké au carrefour Cité caïman, a abondé dans le même sens que M. Kouassi Marc. Mais, elle est allée plus loin en dénonçant le laxisme des autorités locales. « Je ne sais pas si ce sont nos autorités qui ne disent pas au gouvernement que nous n’avons plus de bon bitume dans la ville et que nos feux sont tous hors d'usage », a-t-elle lancé.
La mairie approchée pour avoir quelques informations sur d’éventuelles démarches menées pour la réparation des feux tricolores sont restées vaines.
« Attendez, je vais appeler le chef. Oui c’est vrai que la démarche est bonne, mais il n’y a personne qui puisse vous répondre parce que celui qui est chargé du transport, n’est pas là ». Tels sont les propos qui nous ont été servis dans notre démarche.
Pourtant, la ville de Dabou accueille d’importants évènements ces vacances-ci avec un afflux de personnes qui circulent dans la ville la journée comme la nuit.