Dabou : Les feux tricolores défaillants créent d’énormes difficultés aux automobilistes

Le feux tricolore au carrefour cité caïman. (Bavane)
Le feux tricolore au carrefour cité caïman. (Bavane)
Le feux tricolore au carrefour cité caïman. (Bavane)

Dabou : Les feux tricolores défaillants créent d’énormes difficultés aux automobilistes

Le 13/08/21 à 13:56
modifié 13/08/21 à 13:56
« N’as-tu pas fait d’auto-école ? Où as-tu appris à conduire? Ou bien tu as ramassé ton permis de conduire dans la poubelle ? », hurlait Adolphe Meless, chauffeur de taxi à Dabou, le vendredi 13 août, au carrefour Cité caïman. Il se plaignait de la conduite d'un de ses collègues qui, selon lui, devait marquer un arrêt et le laisser passer.

A voir de près, le second conducteur n’avait pas la priorité car il sortait d’une voie secondaire. Par contre, celui qui hurlait était sur la principale. La grande voie qui traverse la ville de Dabou pour rallier la côtière.

Le fait que les chauffeurs se crient dessus aux différents carrefours est légion dans la ville chère aux Lodjoukrou, apprend-on.

Selon nos interlocuteurs, notamment des chauffeurs de taxi, conducteurs de véhicules personnels, piétons et motocyclistes, il y a des accrochages à tout moment aux différentes intercessions parce que les feux ne fonctionnent plus. Et chacun se donne la priorité sans toutefois tenir compte de ce qui a été appris à l’auto-école.

Un feux tricolores dormant au carrefour place Bédié depuis des mois (Bavane)
Un feux tricolores dormant au carrefour place Bédié depuis des mois (Bavane)



« Je me suis plaint auprès d'un collègue. Il n’a pas la priorité et s’est engagé en sortant d’une voie secondaire. Je me demande s’il est passé par une auto-école. A Dabou, à nos carrefours, depuis que les feux tricolores sont en panne, il y a des conducteurs qui ne respectent plus le code de la route. Et cela provoque des accidents qui ne s’expliquent pas », déplore M. Meless, avant d’inviter les autorités compétentes à régler ce problème.

Dans la même veine, Kouassi Marc, assis confortablement dans sa voiture, déplore cette situation. « Ils attendent qu’il y ait d’abord des morts à l’une de nos intercessions avant d’intervenir. Pourtant, la voie principale est très fréquentée. Elle est empruntée par des cars et gros camions. C’est trop dangereux pour nous. Vivement que nos feux soient réparés », plaide-t-il.

Dame Kouassi née Akou Mauricette, vendeuse d’attiéké au carrefour Cité caïman, a abondé dans le même sens que M. Kouassi Marc. Mais, elle est allée plus loin en dénonçant le laxisme des autorités locales. « Je ne sais pas si ce sont nos autorités qui ne disent pas au gouvernement que nous n’avons plus de bon bitume dans la ville et que nos feux sont tous hors d'usage », a-t-elle lancé.

La mairie approchée pour avoir quelques informations sur d’éventuelles démarches menées pour la réparation des feux tricolores sont restées vaines.

« Attendez, je vais appeler le chef. Oui c’est vrai que la démarche est bonne, mais il n’y a personne qui puisse vous répondre parce que celui qui est chargé du transport, n’est pas là ». Tels sont les propos qui nous ont été servis dans notre démarche.

Pourtant, la ville de Dabou accueille d’importants évènements ces vacances-ci avec un afflux de personnes qui circulent dans la ville la journée comme la nuit.



Le 13/08/21 à 13:56
modifié 13/08/21 à 13:56