131e Café littéraire : « S’il fait beau demain » était au centre d’une critique

Le roman intitulé : « S’il fait beau demain » était au cœur du 131e Café littéraire organisé par l'association Point de lecture. (Photo : DR)
Le roman intitulé : « S’il fait beau demain » était au cœur du 131e Café littéraire organisé par l'association Point de lecture. (Photo : DR)
Le roman intitulé : « S’il fait beau demain » était au cœur du 131e Café littéraire organisé par l'association Point de lecture. (Photo : DR)

131e Café littéraire : « S’il fait beau demain » était au centre d’une critique

Le 11/08/21 à 11:32
modifié 11/08/21 à 11:32
En partenariat avec les Editions Eburnie, l’association Point de lecture a organisé son 131e Café littéraire autour du livre : « S’il fait beau demain », un roman de 232 pages d’Assamala Amoi sorti aux Editions Eburnie en 2020. C’était le 4 août 2021, à la librairie carrefour à Cocody (Abidjan).

Ce rendez-vous des amoureux de lettres et d’art oratoire a été animé par le président de Point de lecture, Koffi Koffi, dans une ambiance conviviale. Le public présent à ce Café littéraire a croqué cette œuvre.

Dans cet espace de promotion et de partage du livre, l’auteur a présenté son œuvre en ces termes : « Ce livre nous demande de nous attendre à de la fiction où toute ressemblance avec des personnes ou des évènements existants, ne serait que pure coïncidence, et pourtant ce roman est d’une réalité à couper le souffle ! Il décrit de manière subtile toutes les affres de nos sociétés pour une véritable prise de conscience. Politique politicienne, corruption, manque de savoir-vivre, nuisance sonore, utilisation anarchique d’espace public, non-respect du code de la route, mauvais voisinage, problèmes de couple... Tout y passe ! Un vrai régal ».

À travers cette œuvre, l'auteure raconte l’histoire d’un monde imaginaire où elle met en relief quatre personnages.

« Il était une fois, Catapitalie, ville située dans un pays appelé le Lababala, bordé par l’océan bénéfique, des millions d’habitants qui attendaient que les choses changent et des millions de choses qui attendaient que les gens changent. Parmi les millions de Lababalais, se trouvaient des millions de Capitaliens. Au nombre de ceux-ci, Sidoine le pessimiste, pour qui les élections signifiaient illusions ; Lakota l’optimiste, pour qui le scrutin voulait dire nouveau matin ; Sirac de Labala l’illusionniste, pour qui le suffrage était enfumage, Kessa Oro l’activiste, pour qui les consultations impliquaient vision, préparation et concrétisation », a-t-elle expliqué.

Chaque histoire ayant les personnages qu’elle mérite, dans celle-ci, il leur échut le rôle de la faire vivre entre les tentacules de la cité qu’avaient créée les hommes et qui leur faisait payer ses défauts.

Pour rappel, les Cafés littéraires de l’association Point de lecture se tiennent une fois par mois à l’Institut français du Plateau, à Abidjan. Ils sont gratuits et ouverts à tous.


Le 11/08/21 à 11:32
modifié 11/08/21 à 11:32