Hommage à Henriette Diabaté: Le directeur de l’Institut d’histoire (Ihaaa) plaide pour la création d’une Fondation

La naissance de cette Fondation est un voeu qui est cher au directeur de l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africain (Ihaaa), Dr Gonnin Gilbert (à droite en pagne vert). (PHOTO: Joséphine Kouadio)
La naissance de cette Fondation est un voeu qui est cher au directeur de l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africain (Ihaaa), Dr Gonnin Gilbert (à droite en pagne vert). (PHOTO: Joséphine Kouadio)
La naissance de cette Fondation est un voeu qui est cher au directeur de l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africain (Ihaaa), Dr Gonnin Gilbert (à droite en pagne vert). (PHOTO: Joséphine Kouadio)

Hommage à Henriette Diabaté: Le directeur de l’Institut d’histoire (Ihaaa) plaide pour la création d’une Fondation

Le 09/08/21 à 08:54
modifié 09/08/21 à 08:54
Le directeur de l’Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africain (Ihaaa), Dr Gonnin Gilbert, trouve meilleur cet hommage à titre anthume et non posthume à « sa grande sœur » Henriette Dagri-Diabaté. Car elle y participe entourée de quelques personnes qui lui sont chères. Elle est magnifiée au présent et en sa présence.

Ainsi, pour pérenniser l’œuvre monumentale du professeur Henriette Dagri-Diabaté, Dr Gonnin plaide pour la création d’une fondation portant son nom, la Fondation Henriette Dagri-Diabaté. C’est un vœu, précise-t-il, qui lui est cher. Un vœu qui est cher aux fils dans l’intellect de l’historienne Dagri-Diabaté, aux collègues enseignants tous grades confondus du professeur et certainement à la Chancelière elle-même. Car pour lui, « elle mérite l’immortalité ! »

Dans la mesure où elle n’est pas seulement « une grande dame, une grande historienne, mais elle est elle-même histoire ». Une dame à qui il exprime sa reconnaissance pour l'avoir associé à la rédaction du Mémorial de la Côte d’Ivoire. Un des ouvrages de synthèse les plus importants de l’histoire ivoirienne publié sous la direction de Mme Diabaté, alors qu’il n’était qu’assistant à l’Ecole normale supérieure (Ens), à cette époque.

Cette première collaboration scientifique a donné l’occasion au Dr Gonnin Gilbert de découvrir une autre qualité de cette femme : « En plus d’être elle-même une bibliothèque, elle possédait une grande bibliothèque et je me suis sentis encore plus petit à côté d’elle ».

La preuve, il rappelle que Pr Henriette Dagri-Diabaté est membre fondateur de l’Institut d’histoire, d’art et d'archéologie africain et de l’Association des historiens africains. Elle est également membre de l’Association des historiens et géographes de langue française et membre correspondant du Directoire de l’histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité.

Henriette Diabaté fait aussi partie de l’Association des écrivains de langue française (Adelf) et du Forum of african women educationalists (Fawe) depuis sa création.

De notre envoyé spécial à Jacqueville


Le 09/08/21 à 08:54
modifié 09/08/21 à 08:54