Henriette Diabaté: ‘‘ Je suis historienne et j’entends le rester ’’

Le professeur Henriette Dagri-Diabaté souhaite reprendre sa place parmi ses collègues historiens. (Joséphine Kouadio)
Le professeur Henriette Dagri-Diabaté souhaite reprendre sa place parmi ses collègues historiens. (Joséphine Kouadio)
Le professeur Henriette Dagri-Diabaté souhaite reprendre sa place parmi ses collègues historiens. (Joséphine Kouadio)

Henriette Diabaté: ‘‘ Je suis historienne et j’entends le rester ’’

Le 09/08/21 à 08:50
modifié 09/08/21 à 08:50
Les enseignants d’histoire-géographie de Côte d’Ivoire ont désigné leur maître, le professeur Henriette Dagri-Diabaté, par les plus beaux qualificatifs à l’occasion de la cérémonie d’hommage à Jacqueville, sa terre natale. Par leurs voix, elle dit avoir eu droit aux plus grands superlatifs et a été décorée par les plus beaux et magnifiques verbes.

Elle en est heureuse dans la mesure où habituellement, c’est à elle que revient l’honneur de distinguer les plus méritants, au nom du Président de la République. « Je ne sais pas si je suis “une icône“ ou “une référence“ dans l’histoire de notre pays comme les cartons d’invitation à cette cérémonie l’indiquent. Mais une chose est sûre : je suis une historienne et j’entends le rester », clarifie-t-elle.

Elle souhaite d’ailleurs reprendre la place qui est la sienne parmi ses condisciples : ses collègues historiens, géographes et enseignants. Car pour elle, l’histoire, l’enseignement et la recherche l’ont beaucoup apportée. D’autant plus que, selon elle, le professeur d’histoire-géographie est non seulement un éveilleur de conscience mais aussi un formateur à la citoyenneté. « Mon positionnement en politique est lié à cette évidence historique », révèle-t-elle. Avant d’exhorter ses filleuls à accorder à cette mission toute leur attention. Le faisant, poursuit-elle, ils aideront leurs enfants à mieux comprendre le monde et à agir dans la paix pour la Côte d’Ivoire et l’ensemble du continent africain.

Le professeur a terminé son intervention en invitant les enseignants à faire en sorte que le pays soit « le plus beau temple de l’espérance promise à l’humanité », comme le dit si bien l’hymne national.

Envoyé spécial à Jacqueville

Le 09/08/21 à 08:50
modifié 09/08/21 à 08:50