Sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire : Le groupe San fait son auto-évaluation

Pr Inza Koné, directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire. (Franck YEO)
Pr Inza Koné, directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire. (Franck YEO)
Pr Inza Koné, directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire. (Franck YEO)

Sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire : Le groupe San fait son auto-évaluation

Le 29/07/21 à 16:46
modifié 29/07/21 à 16:46
Un atelier s’est tenu les 28 et 29 juillet 2021, au Centre suisse à Adiopodoumé dans la commune de Yopougon.
Dans le cadre de la commémoration des 70 ans du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (Csrs), le groupe de recherche Sécurité alimentaire et nutrition (San) a organisé un atelier autour du thème : « Contribution du Csrs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire : acquis et perspectives ».

Cette rencontre de deux jours a permis au groupe San de faire, entre autres, le bilan de l’ensemble de ses activités de recherche ; de formation et de valorisation effectuées dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la nutrition, en s’appuyant sur les principaux acquis, les faiblesses et les forces ; de définition des perspectives qui tiennent compte des thématiques de recherche ; des spéculations agricoles dans une approche de chaîne de valeur et l’identification de nouvelles opportunités de collaboration avec des institutions nationales et internationales de recherche dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Pour le directeur général du Csrs, le Pr Inza Koné, cet atelier a été un franc succès. C’est pourquoi, il a félicité les organisateurs et les différents partenaires. « L’objectif était de faire le bilan et se projeter dans l’avenir ensemble avec les partenaires », a-t-il rappelé.

Selon lui, le Centre suisse participe de façon très significative à la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire parce que présent dans le domaine agricole axé principalement sur les cultures vivrières en particulier l’igname, le maïs, les cultures maraîchères.

« Ce sont des spéculations qui ne sont pas suffisamment prises en compte par d’autres institutions de recherche. Nous avons contribué à introduire en Côte d’Ivoire des variétés améliorées du maïs et du manioc, et nous avons diffusé ses variétés dans différentes régions du pays. Nous ne nous contentons pas de la production sur la base de la sélection variétale, nous allons jusqu’à la transformation et à la consommation. Nous avons de nouveaux mets à base d’igname et d’autres cultures peu connues dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire », a pour poursuivi le Pr Inza Koné.

Konan Amoin Georgette, enseignante-chercheure à l’Université Félix Houphouët-Boigny, a souligné que le Centre suisse intervient dans les questions de politiques nationales en matière de stratégies agricoles et économiques.

« Nous venons de boucler une enquête de base sur les habitudes alimentaires de la région du Bélier. Nous avons également fait un travail avec le programme national de nutrition sur les questions d’alimentation pour les personnes malnutries. Nous avons élaboré un guide alimentaire pour les personnes atteintes d’obésité, d’hypertension et même du Vih », a-t-elle expliqué.


Le 29/07/21 à 16:46
modifié 29/07/21 à 16:46