Prévention contre la torture : L’ACAT présente les outils de plaidoyer et de sensibilisation

L’objectif visé à travers ces outils de plaidoyer et de sensibilisation, est de rendre la loi accessible à tous
L’objectif visé à travers ces outils de plaidoyer et de sensibilisation, est de rendre la loi accessible à tous
L’objectif visé à travers ces outils de plaidoyer et de sensibilisation, est de rendre la loi accessible à tous

Prévention contre la torture : L’ACAT présente les outils de plaidoyer et de sensibilisation

Le 24/07/21 à 10:49
modifié 24/07/21 à 10:49
La Fédération internationale des Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat) et la section de l’Acat Côte d’Ivoire, ont procédé au lancement des outils de plaidoyer et de sensibilisation.

C’était à l’occasion de la commémoration de la 12e Journée internationale Nelson Mandela, le 22 juillet 2021 à la Fondation Friedrich Naumann, sise à Abidjan-Cocody.

Elaborés par l’Acat Côte d’Ivoire, avec l’appui financier de la Fondation Open Society Initiatives for West Africa (Osiwa), ces outils vont contribuer à la vulgarisation des nouvelles dispositions du code pénal. Ainsi que du code de procédure pénale, à en croire Wenceslas Assohou, Président du conseil d’administration (Pca) de l’Acat Côte d’Ivoire.

« L’objectif visé à travers ces outils de plaidoyer et de sensibilisation, est de rendre la loi accessible à tous, dans un langage simplifié. Nous sommes tous des prisonniers en sursis. Il est bien de connaître ses droits, en vue de dénoncer ou saisir l’autorité, lorsqu’il y a abus. L’opinion gagnerait donc à s’approprier ces outils conçu dans un langage accessible », a-t-il déclaré.

Il a également souligné que ces outils seront très bientôt dupliqués, avec le soutien de l’Union européenne (Ue), en vue de faire une large diffusion auprès du public. Non sans signifier qu’ils pourront être consultés sur la page Internet et Facebook de l’Acat Côte d’Ivoire.

Wenceslas Assohou a en outre relevé que l’élaboration desdits outils s’est faite avec le concours et l’expertise des différents acteurs de chaîne pénale (procureurs, substituts résidents, juges d’instruction, greffiers, régisseurs de prison, travailleurs sociaux des prisons, la société civile). Ceux-ci émanent des prisons d’Abidjan, d’Aboisso, Adzopé, Bouaké, Bouna, Daloa, Man et Sassandra, a-t-il précisé.

Pour sa part, Bamba Sindou a au nom du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) relevé la pertinence des outils présentés.

« Nous avons trouvés ces outils judicieux permettant aux détenus et même à leurs familles de connaître les voies de recours. Le détenu a des droits, qu’il doit connaître, afin d’échapper à d’éventuels abus... ».

Il a ensuite adressé ses remerciements à l’Acat, ainsi qu’à ses différents partenaires, pour le travail abattu, concourant à la promotion des droits de l’homme.

Les outils de plaidoyer et de sensibilisation se présente d’une part, sous la forme d’un livret simplifié de 36 pages en format A5 comportant 9 chapitres, sur la prévention de la torture, les mauvais traitements, les reformes pénales en Côte d’Ivoire.

Puis d’autre part, sous la forme d’un film documentaire de 17 minutes commençant par des scénarios, dont les rôles ont été joués par des acteurs en herbe. Avec quelques explications sur la durée de la garde à vue, le contrôle judiciaire, etc.

N.A.

Correspondance particulière


Le 24/07/21 à 10:49
modifié 24/07/21 à 10:49