Traité de coopération Côte d’Ivoire-Burkina Faso: L’orpaillage clandestin, le mont Péko et la traite des enfants au cœur des débats

Coopération entre le Burkina-Faso et la Côte d'Ivoire
Coopération entre le Burkina-Faso et la Côte d'Ivoire
Coopération entre le Burkina-Faso et la Côte d'Ivoire

Traité de coopération Côte d’Ivoire-Burkina Faso: L’orpaillage clandestin, le mont Péko et la traite des enfants au cœur des débats

Le 24/07/21 à 10:24
modifié 24/07/21 à 10:24
L’union faisant la force, les deux voisins s’efforcent continuellement d’unir leurs forces par la force des choses.
Tic-tac, Tic-tac ! Le Tac est toujours d’attaque ! Le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina tient sa neuvième conférence au sommet. Ce sera à Abidjan du 25 au 28 juillet, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Les retrouvailles auront lieu toujours sous le même signe d’une solidarité renforcée dans la guerre asymétrique, acharnée et commune des deux États, contre le monstre du sous-développement.

Parmi les dossiers à discuter à ce rendez-vous d’Abidjan, figurent la question de l’annexion des localités de Doropo et de Téhini, le problème du mont Péko et des ex-évacués, le sujet récurrent de l’orpaillage clandestin et l’épineuse préoccupation de la traite des enfants.

Ces sujets d’intérêt majeur seront au centre d’une rencontre conjointe entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays voisins, le lundi 26 juillet. Il s’agira donc d’un côté, de l’Ivoirienne Kandia Kamissoko Camara, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Et de l’autre, du Burkinabé Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur. Les deux parties travailleront d’arrache-pied pour faire évoluer ces dossiers qui avaient été évoqués déjà au Tac de 2018.

A cet effet, les experts des deux pays vont labourer le terrain. Ils le feront à travers des travaux préparatoires qui s’ouvrent dès aujourd’hui même 24 juillet et qui s’étendent à demain dimanche 25 juillet.

Les réflexions des ministres des Affaires étrangères précéderont le conseil conjoint de gouvernement, mardi 27 juillet. Cette rencontre gouvernementale sera coprésidée par les deux Premiers ministres ivoirien Jérôme Patrick Achi et burkinabé Christophe Joseph Marie-Dabiré.

Signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le TAC est entré dans sa 13e année. Et l’aventure continue.

Entre voisins ayant des défis communs, il s’agira à ce neuvième rendez-vous comme lors des précédents, de mettre en synergie les possibilités et les approches.

Au fil des ans, les deux pays resserrent ainsi les rangs, dans une destinée commune vers l’atteinte de leurs idéaux partagés. D’ailleurs, le chiffre 9, dit-on, symbolise la destinée, la responsabilité, la résolution des soucis, les idéaux élevés et la liberté.

La conférence au sommet d’Abidjan, qui s’annonce riche et studieuse, joindra néanmoins l’utile à l’agréable. Du 25 au 28 juillet, en effet, se dérouleront des journées culturelles, en marge du Tac. L’animation de ces journées de réjouissance sera l’affaire de deux dames. A savoir Arlette Badou N’Guessan Kouamé, ministre de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle et sa collègue Foniyama Élise Ilboudo Thiombiano, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme. Ça promet! .



Le 24/07/21 à 10:24
modifié 24/07/21 à 10:24