Certification du café-cacao: Des producteurs plaident pour la mise en place d’un fonds d’appui aux projets

Des organisations de la filière café-cacao ont fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration des revenus des cacaoculteurs. (DR)
Des organisations de la filière café-cacao ont fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration des revenus des cacaoculteurs. (DR)
Des organisations de la filière café-cacao ont fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration des revenus des cacaoculteurs. (DR)

Certification du café-cacao: Des producteurs plaident pour la mise en place d’un fonds d’appui aux projets

Le 22/07/21 à 09:22
modifié 22/07/21 à 09:22
Des organisations de la filière Café-Cacao regroupées au sein de la Confédération des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (Cosaci) ont animé une conférence de presse, le 17 juillet à Abidjan, au cours de laquelle elles ont fait des propositions au gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail des producteurs.

Lesquelles portent, entre autres, sur la mise en place d’un fonds d’appui aux projets de certification et de durabilité des coopératives de la filière café-cacao ; l’appui à la création du collège des producteurs pour la mise en place de l’interprofession de la filière café cacao ; l’institutionnalisation du paiement d’un prix différentiel en cas de report de stock pour les coopératives des producteurs ; l’organisation d’un séminaire bilan sur le recensement des producteurs afin de résoudre la problématique du paiement des producteurs et la traçabilité des récoltes.

Tout en remerciant l’État pour les nombreux efforts consentis pour le bien-être des cacaoculteurs, la Cosaci a invité le gouvernement à se pencher également sur le règlement du report des stocks des campagnes 2016-2017 ; les impacts négatifs de la pandémie de la maladie à Covid-19 sur les activités des producteurs et leurs coopératives.

« La pandémie de la Covid-19 qui sévit partout dans le monde est venue enfoncer un clou dont le trou des difficultés était déjà ouvert avec un ralentissement de la commercialisation justifié d’une part par l’instabilité des prix bord champ et d’autre part par les effets collatéraux du bras de fer dans l’application du Drd (différentiel de revenus décent) de 400 dollars la tonne soit 220.000 FCfa qui devrait définitivement régler la question du revenu du planteur et du marché ; que non car rien n’est clair à ce niveau », ont-ils dénoncé dans leur déclaration.


Le 22/07/21 à 09:22
modifié 22/07/21 à 09:22