Journée mondiale de la population/Nialé Kaba: «La Côte d’Ivoire s’inscrit de plus en plus dans la norme mondiale»

Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement. (Photo : DR)
Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement. (Photo : DR)
Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement. (Photo : DR)

Journée mondiale de la population/Nialé Kaba: «La Côte d’Ivoire s’inscrit de plus en plus dans la norme mondiale»

Le 13/07/21 à 12:13
modifié 13/07/21 à 12:13
La ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a produit à l’occasion une déclaration.
La 35e édition de la Journée mondiale de la population a été commémorée le dimanche 11 juillet 2021, dans le monde entier. Le thème de cette année est : « Les droits et les choix sont la réponse : qu’il s'agisse d'un essor ou d'un déclin de la natalité, la solution à l'évolution des taux de fécondité consiste à donner la priorité à la santé et aux droits de la reproduction de tous les individus ».

Comme à l’accoutumée, le gouvernement ivoirien, par le biais du ministère du Plan et du Développement, a produit à cette occasion une déclaration. Laquelle a été lue par la première responsable de ce département ministériel, Mme Nialé Kaba.

Elle a souligné que le gouvernement ivoirien, soutenu par ses partenaires techniques et financiers, a mis un point d’honneur à renforcer les investissements dans les domaines sociaux et plus spécifiquement en matière de santé de la reproduction.

Selon la ministre, cela se traduit par une amélioration sensible de l’accès à l’information, aux services de qualité et aux produits contraceptifs, ainsi que par la réduction des violences basées sur le sexe, une meilleure satisfaction des besoins en matière de contraception et la baisse des décès maternels.

« Ainsi, notre pays s’inscrit de plus en plus dans la norme mondiale d’une liberté de choix pour améliorer rapidement le bien-être des femmes, des filles et des familles. De ce fait, nous pourrons contribuer à changer radicalement l’évolution de la population mondiale accélérant ainsi le développement mondial, pour le plus grand bonheur de l’humanité », a-t-elle soutenu.

Ce dynamisme n’est malheureusement pas le cas dans bien d’autres pays. « Force est de constater que les droits en matière de santé de la reproduction ne sont toujours pas uniformément reconnus, respectés et appliqués sur tous les continents. Le Rapport sur l’état de la population mondiale publié en 2021 par le Fonds des nations unies pour la population dresse un bilan saisissant de la situation actuelle », affirme-t-elle.

Avant de poursuivre : « Ainsi, malgré les garanties constitutionnelles en matière d’égalité des sexes qui existent dans de nombreux pays, les femmes ne disposent en moyenne que de 75 % des droits légaux des hommes à travers le monde. 217 millions de femmes estiment que leurs besoins en matière de contraception sont insatisfaits ; 12 millions de filles sont forcées à se marier à un âge précoce ; des taux de fécondité supérieurs à quatre enfants par femme sont encore enregistrés dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne ».

A cela s’ajoute, selon elle, l’impact négatif de la pandémie à Covid-19 qui contrarie, depuis deux années déjà, un grand nombre de stratégies et de dispositifs conçus pour améliorer les indicateurs de performance.

La ministre a par ailleurs appelé la population, les acteurs publics et privés à « s’engager davantage et privilégier les investissements garantissant les droits et les choix de nos populations. Surtout dans leurs tranches les plus vulnérables : les femmes et les jeunes » pour permettre à la Côte d’Ivoire de relever les défis auxquels elle est confrontée.

« C’est grâce à l’engagement et la mobilisation que la santé et les droits en matière de reproduction progressent de manière constante dans toutes les régions du monde. Surtout, lorsque les populations sont mieux informées de leurs droits et de leur liberté de choix, et qu’elles disposent d’une plus grande capacité à les faire valoir ».



Le 13/07/21 à 12:13
modifié 13/07/21 à 12:13