Développement social et économique de l’Afrique subsaharienne: Des experts et universitaires planchent sur le rôle et l’apport des femmes

Les officiels de la rencontre ont tous insisté sur la nécessité d'intégrer les femmes aux politiques de développement. (DR)
Les officiels de la rencontre ont tous insisté sur la nécessité d'intégrer les femmes aux politiques de développement. (DR)
Les officiels de la rencontre ont tous insisté sur la nécessité d'intégrer les femmes aux politiques de développement. (DR)

Développement social et économique de l’Afrique subsaharienne: Des experts et universitaires planchent sur le rôle et l’apport des femmes

Le 12/07/21 à 18:07
modifié 12/07/21 à 18:07
« Femme et développement en Afrique subsaharienne : regards et actions croisés ». C’est le thème du colloque-symposium international qui se tient les 29 et 30 juin, à l’Ecole normale supérieure (Ens) d'Abidjan-Cocody.

La rencontre est organisée par le département d’histoire-géographie de l’Ens et l’Institut de géographie tropicale (Igt) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb) en partenariat avec la Fondation allemande Konrad Adenauer.

L’événement, au dire d’Anne Marilyse Kouadio, présidente du comité d’organisation, a pour enjeu de promouvoir l’approche genre comme outil de développement, de pouvoir et de transformation des représentations en Afrique subsaharienne.

Les assises portent surtout sur l’adoption de mesures et de stratégies visant à combler les disparités fondées sur le genre. L’idée est de booster le dynamisme féminin dans tous les secteurs d’activité, notamment dans les projets d’autonomisation et l’entrepreneuriat.

La cheffe de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs), Goita Ouattara, a relevé que le colloque ambitionne de susciter une génération de femmes qui concourent au développement du continent africain. Pour la représentante du ministre Adama Diawara, il est temps de mettre fin aux inégalités du genre.

« En Afrique subsaharienne, seulement 15 % des femmes ont une propriété foncière, moins de 10 % ont accès à des contraceptifs et plus d’un tiers sont victimes de violences conjugales », a dénoncé Goita Ouattara. Soulignant qu’il faut que les choses changent pour que les femmes prennent toute leur place dans le processus de développement du continent.

Le représentant de Mariatou Koné, marraine de l’événement, André Kamaté a, à son tour, fait savoir que la pandémie du Covid-19 a eu plus d’impact négatif sur la gent féminine. Elle a ralenti les activités des femmes et mis à mal la scolarisation de la jeune fille. Il est revenu sur le rôle prépondérant de la femme dans le développement d’une nation.

André Kamaté a surtout plaidé en faveur de politiques de développement qui accordent davantage de place et d’opportunités aux femmes.

Les exposés de cadrage du symposium se sont articulés autour de quatre axes. A savoir « Les femmes et l’accès aux ressources en Afrique subsaharienne », « Les pathologies spécifiques et la question de l’accès aux soins par les femmes », « La femme et la migration » et « La recherche sur le genre, les politiques du genre au niveau institutionnel et gouvernemental ».


Le 12/07/21 à 18:07
modifié 12/07/21 à 18:07