Taekwondo : Bamba Cheick livre le secret du succès de la Côte d'Ivoire

Le président de la Fitkd, au centre, a mis les meilleurs encadreurs et les moyens pour avoir des athlètes performants. (DR)
Le président de la Fitkd, au centre, a mis les meilleurs encadreurs et les moyens pour avoir des athlètes performants. (DR)
Le président de la Fitkd, au centre, a mis les meilleurs encadreurs et les moyens pour avoir des athlètes performants. (DR)

Taekwondo : Bamba Cheick livre le secret du succès de la Côte d'Ivoire

Le 09/07/21 à 15:46
modifié 09/07/21 à 15:46
Champion du monde, champion olympique, champion d’Afrique, le taekwondo ivoirien est au firmament de l’Afrique et du monde.

Pour expliquer le succès qui fait pâlir plus d’un sur le continent, le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), Bamba Cheick Daniel, n’a pas d’autre explication.

« Tout se conçoit et s’exécute. Si dans la chaîne, il y a un maillon qui est défaillant, vous allez beau concevoir, vous n’y arriverez pas ! Si dans la chaîne de commandement, notamment en ce qui concerne la vision, les moyens qu’il faut pour la financer, les hommes qu’il faut pour l'exécuter ne sont pas à la hauteur, il est clair que vous allez à la dérive », confie le patron du taekwondo ivoirien, qui se donne les moyens et les meilleurs encadreurs pour avoir des athlètes performants.

Il souligne que "la vision est impulsée par le ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive à qui il rend hommage". Au-delà de cela, il y a le travail abattu sur le terrain avec lequel il ne badine pas.

A Dakar où il était allé pour les derniers championnats d’Afrique des nations, Bamba Cheick Daniel s’est rendu compte que pendant qu'on s'était recroquevillés à Abidjan, à cause de la Covid-19, les pays du Maghreb, « l’Égypte, le Maroc, la Libye et la Tunisie, ont créé des pôles de travail, avec des moyens consistants octroyés par leurs États respectifs. Ce qui leur permet de progresser ».

Aussi la Fédération ivoirienne a-t-elle pris ses responsabilités en reconduisant le stage dans les montagnes de Man, avec toute la logistique possible (location de véhicules, restauration supervisée par un diététicien, etc.). Une manière de maintenir l’équipe en alerte, dans la rigueur et le sérieux qui entourent toutes les actions fédérales. « Ce séjour dans les 18 montagnes a été salutaire pour notre équipe. Il a permis à nos tireurs d’être à la hauteur des débats au Sénégal », estime Me Bamba Cheick.

C'est pour mieux défendre et maintenir le statut mondial de la Côte d’Ivoire qu'il avait demandé en assemblée générale la contribution des maîtres de salle et autres ligues. Sur le mont Tonkpi, depuis son retour de l’Open international du Liban, le mois dernier, Seydou Gbané, Ruth Gbagbi et leurs équipiers continuent leur préparation pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Depuis le 23 juin, les tireurs ivoiriens participent à des ateliers techniques et se livrent à des tests-matches. Chaque jour, les entraîneurs Chérif Adama et Jérôme Essapa invitent le groupe à grimper en courant le mont Tonkpi haut de 1 200 mètres.

« Ce type d’exercices est bénéfique pour les athlètes que nous sommes. Cela nous permet d’être au point physiquement. Et puis travailler en altitude est bénéfique pour notre stabilité cardio-vasculaire. Cela donne un peu plus de résistance dans les jambes », explique Seydou Gbané, capitaine de l’équipe nationale.


Le 09/07/21 à 15:46
modifié 09/07/21 à 15:46