Lutte contre la criminalité maritime : Des officiers de police africains en formation à Abidjan

 La cérémonie d’ouverture du séminaire s’est achevée par une photo de famille. (DR)
La cérémonie d’ouverture du séminaire s’est achevée par une photo de famille. (DR)
La cérémonie d’ouverture du séminaire s’est achevée par une photo de famille. (DR)

Lutte contre la criminalité maritime : Des officiers de police africains en formation à Abidjan

Le 05/07/21 à 17:07
modifié 05/07/21 à 17:07
L’Institut de Sécurité maritime interrégional de l’Académie régionale des Sciences et technique de la mer, organise du 5 au 16 juillet, dans ses locaux à Yopougon, un séminaire sur la question.
« Exercice de la police en mer : cas du vol à main armée, piraterie maritime, des trafics illicites ». C’est le thème d’un séminaire de formation qui se tient, du 5 au 16 juillet, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm).

Initié par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) de l’Arstm, ce séminaire, le troisième du genre dans le cadre du projet ‘’Swaims-Formar’’, financé par l’Union européenne (Ue), enregistre 29 participants. Tous des officiers de police judiciaire, des administrations ayant des compétences en mer. Ils sont issus de 16 Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le but de cette formation est de mieux outiller les stagiaires en matière de constatation des infractions de piraterie maritime, de vols à main armée et de trafics illicites, d’enquête et de gestion d’une scène de crime. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités du secteur maritime.

Au rang desquelles, le secrétaire permanent du Comité interministériel de ‘’l’Action de l’Etat en mer’’, Fofana Abroulaye ; le chef de Projet de coopération à la délégation de l’Union européenne à Abidjan, Michel Laloge, représentant le chef de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire ; le directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly ; l’Administrateur en chef des affaires maritimes, Guillaume de Beauregard, coordonnateur régional de ‘’l’Action de l’Etat en mer’’ coopération française ; le directeur de l’Ismi, le Lieutenant-Colonel Abé Aké Lazare.

A l’occasion, le représentant de l’Ue, Michel Laloge, a réaffirmé la disponibilité de l’institution à accompagner les Etats du golfe de Guinée dans la lutte contre la criminalité maritime. Il a également fait don d’un minicar à l’Ismi pour lui permettre d’assurer le déplacement de ses stagiaires.

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Pour sa part, le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer, Fofana Abroulaye, a salué l’initiative qui, estime-t-il, permettra aux bénéficiaires d’être beaucoup plus efficaces dans l’exercice de leur métier, particulièrement, en mer. Car, dira-t-il, l’on assiste à une recrudescence des actes de grand banditisme dans le golfe de Guinée ces dernières années.

Le directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly, a souligné, quant à lui, que depuis le démarrage du projet ‘’Swaims-Formar’’, l’Ismi a déjà formé une cinquantaine de magistrats et avocats.

« L’importance de cette formation s’appréhende au regard des multiples menaces qui sévissent dans les eaux maritimes des Etats de la Cedeao », a-t-il noté. Avant d’ajouter : « Chargé de la mise en œuvre concrète de l’enquête, l’Officier de police judiciaire (Opj) constitue l’un des rouages indispensables de la procédure pénale. Il demeure, à ce titre, l’un des principaux auxiliaires du procureur. La spécificité des infractions commises en mer nécessite qu’il dispose de formation adéquate afin que les formes imposées aux divers actes d’enquête garantissent la régularité des opérations et la protection des droits des mis en cause. C’est tout l’intérêt de la tenue de ce séminaire ».

Dans le même sens, le Lieutenant-Colonel Guillaume de Beauregard, coordonnateur régional du projet ‘’Action de l’Etat en mer’’, a soutenu que ce séminaire permettra aux stagiaires d’acquérir des connaissances précieuses sur le plan théorique et pratique, afin d’être mieux préparés à affronter les problèmes d’ordre maritime qu’ils rencontreront dans leurs pays respectifs.

« Je pense, entre autres, aux suites à donner à une procédure engagée contre un contrevenant. Celles-ci peuvent être complexes et nécessitent de bien comprendre le contexte spécifique au monde maritime dans lequel elles s’inscrivent ».



Le 05/07/21 à 17:07
modifié 05/07/21 à 17:07